Freddy 4 : Le Cauchemar de Freddy

Avec Freddy 4, les auteurs commencent à tourner sérieusement en rond, autant au niveau des scénarii qu’à celui des titres. Après La Revanche de Freddy et Les Griffes du Cauchemar, faites place à… Le Cauchemar de Freddy ! Pfiou, mais où vont-ils chercher tous leurs titres ? Remarquez, les traducteurs français ne sont pas seuls à être en faute ; ce serait omettre que les titres originaux passent de Dream Warriors à… The Dream Master ! Pour ce qui est de l’histoire, la formule est simple : on reprend les survivants de l’opus précédent et on embraye sur un développement similaire, inéluctablement moins bon. Au lieu d’approfondir utilement les origines du boogeyman, Brian Helgeland et consorts semblent prendre un malin plaisir à dénaturer le personnage de fond en comble, lui faisant perdre tout aspect effrayant pour le réduire à l’état de bouffon onirique, juste bon à s’exercer à des gags morbides plutôt que de semer la terreur. Par conséquent, les apparitions de Freddy s’accueillent avec davantage de rires (moqueurs) que de peur. Et encore, le tueur à pull rayé est loin de s’imposer comme le personnage le plus ridicule du film. En effet, entre un karatéka à la mord-moi-le-nœud (campé par un Andras Jones vraiment très mauvais), une punk digne d’un film pour enfants (habitée par une Lisa Wilcox à la prestation inégale), une intello à lunettes comme on n’en fait plus, et un chien qui pisse du feu (!), difficile de ne pas ranger Freddy 4 parmi les nanards kitsch que les années 80 ont su nous pondre. Surtout lorsque le compositeur compense son manque d’inspiration et de talent par des chansons pop-rock vieillottes…





Ceci étant, si le métrage pâtit d’un scénario dérisoire – plongeant le spectateur dans un sommeil léger alors qu’il devrait lui enlever toute envie de dormir ! –, il faut lui reconnaître quelques passages dignes d’intérêt. Dont la scène du cinéma, évoquant étrangement les premiers films d’auteur de David Lynch. Le moment où les protagonistes se retrouvent prisonniers d’une impression de déjà-vu. La séquence de la pizza truffée de boulettes à têtes humaines, et la mort de Freddy, toutes deux franchement dégueulasses. Ainsi que le jeu effectué avec l’aspect symbolique du miroir : à chaque mort (et chaque photo retirée du miroir), c’est une partie d’elle-même que la protagoniste découvre ; sans oublier la référence à Alice aux Pays des Merveilles où, dans les deux histoires, Alice traverse un miroir pour atteindre un autre monde. Ajoutons à cela une réalisation couillue, ne se laissant jamais abattre par un script fébrile, misant au contraire sur des prouesses techniques renversantes (les multiples prises de vue aériennes, les zooms et cadrages serrés) rejointes par des maquillages spéciaux loin d’être révolutionnaires mais somme toute honorables. En somme, Freddy 4 remporte en qualité visuelle ce qu’il égare en inventivité scénaristique – à l’inverse, donc, de son prédécesseur. Il n’en faudra pas plus pour faire de ce 4e épisode un divertissement convenable. De là à affirmer que The Dream Master est utile à la saga initiée par Wes Craven, il n’y a qu’un pas… que je ne saurais franchir.






Note : 11.5/20



Salut Robert !

Le debut est plutôt bien (on s'habitue quand même difficilement à la remplacante de Patricia Arquette qui était si bien). Quelques scène sont génials (le cinéma, l'intero de math, la scène a repetition) mais on s'enfonce un peu trop dans la comedie lourde (voir très lourde par moment) à mon goût, on ne comprend strictement rien à ce que dis Freddy (toute ses phrases ont l'air d'être des grognement qui ne veulent rien dire), la scène de la pizza et celle des cafards sont ridicul et completement raté et la finale façon karaté est juste pathétique.

C'est dommage après un 3éme opus plus que bien qu'on en arrive là.

Patricia Arquette me tapait quand même beaucoup sur les nerfs personnellement !

Rousse :

Spoiler:

Brune :

Spoiler:

Rousse :

Spoiler:

Brune :

Spoiler:

Jolie analyse !

Voilà ce qu'il se passe lorsque les plans d'insert sont tournés avec des doublures !

Wow j'avais jamais remarqué ça avant et c'est crampant !

Après un succès considérable pour les trois premiers épisodes, le studio New Line Cinéma a eu pour idée de s'entendre avec la Paramount pour faire un Freddy Vs. Jason. Mais quand ce fut le temps de mettre la collaboration sur la table, ça finalement été une perte de temps, alors les scénaristes ont simplement remplacé Jason par une héroïne aussi puissante que lui (le procédé fut le même pour le septième Friday the 13th sorti la même année et qui possède également un personnage qui se nomme Alice). Pour ma part, je n'ai jamais été un grand fan de Freddy Krueger, je respecte entièrement le premier volet qui est un de mes films favoris, mais ça s'arrête là. Les épisodes suivants (à partir du troisième) ne sont qu'une énorme perte de temps, transforment Freddy en un vrai clown, tout en fessent en sorte que la saga tourne atrocement en rond. Ce quatrième chapitre, bien que possèdent quelques qualités, ne fait que confirmer la dégringolade de la saga.

Après avoir enterré et bénie Freddy, Kincaid, Joey et Kristen sont sortis de l'hôpital psychiatrique où ils étaient internés. Malgré les multiples fausses alertes quelle déclenche, Kristen est persuadée que Freddy Kruger est de retour. Quand sa crainte se révèle vraie, Kristen est malheureusement tuée par le maître des rêves, mais avant de mourir, elle a donné ses pouvoirs à sa meilleure amie Alice. Alice va maintenant devoir affronter le maître des cauchemars avant qu'il ne décide de la tuer.

Pourtant, le film commençait très bien avec son introduction épeurante, ses personnages clichés et colorés, avec son ambiance ultra année 80 avec ses musiques pop rock. Par après le film tombe rapidement sur le pilote automatique avec le retour de Freddy qui revient une nouvelle fois tuer des jeunes. Ce personnage autrefois mythique et terrifiant est devenu une sorte de clown qui ne fait que des blagues sans saveur et qui semble être très sous-utilisé. Mais on n'a pas l'impression que ce personnage soit si important, il est devenu ce qu'il n’aurait jamais dû devenir : une star Hollywoodienne. Je veux bien croire que les jeunes voulait plus de Freddy, mais à voir ce nouveau volet, ça semble être son plus grand défaut. Par contre, les adolescents de cet épisode sont vraiment très attachants, surtout le karaté-kid qui pète le feu, ou la fameuse Alice qui possède une personnalité qui m'a beaucoup charmé. Dans le fond, j'ai été plus attaché par les jeunes que le croque-mitaine lui-même, ce qui n'est pas très bon signe.

Les meurtres n'ont plus le mordant d'autrefois, c'est devenu tellement spectaculaire et énorme que je m'en suis tout simplement écœuré. Chaque meurtre est saupoudré d'une blague conne ou simplement ennuyante, ce qui finie par ternir le divertissement qu'elle semble vouloir apporter. Malgré toutes ces scènes qui semblent vouloir faire tomber la saga encore plus basse. On rentre quand même dans ce film en étant légèrement captivé. Surtout grâce à certaines scènes de rêves qui sont très bien réalisés par Renny Harlin. Comme le rêve à répétition ou les séquences de rêves dans la vieille maison de Freddy. La réalisation donne beaucoup de moments forts visuelles et rendent justice à l'aspect (qui est quand même limité) épeurant de la série. Par contre, les scénaristes se sentent tellement obligé de faire du réchauffer que ces qualités ne sont qu'éparpillés et oublié rapidement. Les quinze dernières minutes sont l'exemple parfait d'un grand manque de créativité, celle-ci sont tellement fantastiques et peut épeurantes qu'on en vient à croire que nous sommes dans une comédie d'action.

Freddy Krueger n'a jamais été une de mes icônes du cinéma d'horreur, ce quatrième volet me rappelle pourquoi. En temps que tel, le divertissement est toujours là, mais il reste très minime. Par contre, il demeure un divertissement à côté de ce qui va suivre. Le pire est à venir...

NOTE: 8/20

Mulder a écrit:

Après un succès considérable pour les trois premiers épisodes, le studio New Line Cinéma a eu pour idée de s'entendre avec la Paramount pour faire un Freddy Vs. Jason.

T'es sûr que c'était pour Freddy 4 ? Il me semblait qu'il s'agissait du 6e, non du 4e...

ArPaNet a écrit:

Mulder a écrit:

Après un succès considérable pour les trois premiers épisodes, le studio New Line Cinéma a eu pour idée de s'entendre avec la Paramount pour faire un Freddy Vs. Jason.

T'es sûr que c'était pour Freddy 4 ? Il me semblait qu'il s'agissait du 6e, non du 4e...

Même si ce sont plus des affirmations, que des faits, disons que les coinsidenses sont énormes :

Citation :

A New Blood was initially conceived as Freddy vs. Jason; when studios failed to agree over rights to the respective franchises, the concept became Jason vs. Carrie instead, with Tina created to fill in for Stephen King's telekinetic character Carrie White. Screenwriter Daryl Haney believed giving the character telekinetic abilities would add a new twist to the commonly seen final girl in the films. Director John Carl Buechler sees similarities between Tina and Alice Johnson, the protagonist of A Nightmare on Elm Street 4: The Dream Master. He says, "Both films are about heroines who take on special powers which they use to fight the monster. In The New Blood, Tina's able to fully harness her telekinetic powers by the end of the film and she uses the powers to defeat Jason which is what happened, more or less, in The Dream Master." Buechler was disappointed that the film didn't explore Tina's powers more, "I wanted to really get into the clairvoyant stuff and have Tina experience all of these surreal nightmares because I'd really done a lot of homework about the paranormal and the way that clairvoyants use their powers.

La Traduction :

Citation :

The New Blood a été au départ conçu comme Freddy contre Jason; quand les studios n'ont pas été d'accord sur les droits des franchises respectives, le concept est devenu Jason contre Carrie au lieu de cela avec une Tina créée pour remplir le caractère de Carrie White. Le Scénariste Daryl Haney a cru que d'offrir des caractères telekinetic ajouterait de la nouveauté à la Final Girls qui est utilisée religieusement dans tous les films de la saga. Le Réalisateur John Carl Buechler voit des similitudes entre Tina et Alice Johnson, la protagoniste d'A Nightmare on Elm Street 4 : Dream Master. Il dit, "Les deux films comprenant des héroïnes qui possèdent des pouvoirs spéciaux qu'ils utilisent pour lutter contre le monstre. Dans The New Blood, Tina est capable d'exploiter complètement ses pouvoirs telekinetic vers la fin du film et elle a recours aux pouvoirs pour vaincre Jason, ce qui est très similaire à ce qui arrive dans The Dream Master. "Buechler a été déçu que le film n'explore pas plus Tina avec ses pouvoirs , "j'ai voulu vraiment entrer dans la clairvoyant en fessent connaître tous les cauchemars surréalistes de Tina, parce que j'avais vraiment fait beaucoup de recherches sur le paranormal et la voie que les clairvoyants ont recours avec leurs pouvoirs.

Putain, c'est quoi cette traduction ?!

Merci pour l'info, en tout cas.

Revu:

A Nightmare on Elm Street 4: The Dream Master de Renny Harlin - 15/20

Vu un incalculable de fois dans ma jeunesse sur une vieille VHS, A Nightmare on Elm Street 4: The Dream Master a une place d’honneur dans mon coeur, même si en le revoyant, je me rends compte, que c’est un opus très moyen. Tout d’abord, cet opus nous ramène les jeunes survivants du précédent film, c’est-à-dire Kristen, Kincaid et Joey, tout en y ajoutant de nouveau, avec Alice, Rick, Dan, Debbie et quelques autres. Ensuite, ce quatrième film n’apporte pas grand chose à la saga, ce que faisait les précédents. Ici, ça se résume à une bande de jeunes quelconque se faisant trucider par Freddy Krueger. Malgré tout, le film se regarde avec plaisir. Le film est cool, autant dans sa bande son que ses scènes d’action. Le visuel des scènes de rêves est vraiment nice. Par contre, les meurtres sont généralement ordinaires. Selon moi, le plus intéressant et horrifiant est celui de Debbie. La scène de la pizza est évidemment un incontournable. Et, la mort de Freddy est aussi une scène vraiment nice. Au final, cette suite est bien divertissante et plaisante à regarder, malgré ses nombreux défauts.