Derniers Visionnages...

ArPaNet a écrit:

John Doggett a écrit:

Sherlock Holmes de Guy Ritchie - 18/20

Après les très ordinaires Revolver et RocknRolla, Guy Ritchie est de retour, avec une superproduction du nom de Sherlock Holmes. Une excellente comédie d’action, qui met en vedette, un duo des plus délectables, Robert Downey Jr. et Jude Law, où chacun d’eux offre une superbe performance. Mise à part un scénario parfois brouillon, mais qui demeure très captivant et l’absence de la célèbre réplique «Élémentaire mon cher Watson», ce film est un véritable délice. La mise en scène de Guy Ritchie est très réussie. Il multiplie les affrontements, à la fois brutal et drôle, les rebondissements et les flash-back nous expliquant ainsi, comment Sherlock en est venu à ses conclusions. L’humour et l’action sont omniprésents, du début à la fin et ce n’est jamais du bas de gamme. Et, les décors et les costumes sont vraiment magnifiques. Au final, le dernier-né de Guy Ritchie est un excellent divertissement, qui risque de plaire à beaucoup de gens.

Étonnant car la plupart des critiques s'accordait pour dire que cette version de Sherlock Holmes faisait dans le bas de gamme...

Tout dépend des critiques aussi!

John Doggett a écrit:

ArPaNet a écrit:

John Doggett a écrit:

Dis-moi, quelle adaptation est pire que celle-ci?

Plus de la moitié des segments de Rêves & Cauchemars, The Mangler, La Créature du Cimetière, Maximum Overdrive, Charlie (Firestarter), Cujo, mais surtout : Running Man !

Toutes des adaptations que je n'ai pas vu!

Ceci explique cela !


Une comédie dramatique qui évite avec intelligence l'habituelle happy-end pour se concentrer sur une fin plus proche de la réalité clinique : non, on ne guérit pas de la schizophrénie et, non, il ne suffit pas d'une âme charitable pour re-socialiser un malade. Les acteurs font preuve d'une performance à toute épreuve (bien que Robert Downey Jr. pompe tout son style sur celui de George Clooney !), et le metteur en scène nous convie à une réalisation de toute beauté, enchaînant des plans-séquence minutieusement préparés à d'élégants passages en steadicam et des mouvements caméra ingénieux. À voir, sans aucun doute.


Revu :

Un thriller de SF qui s'apprécie davantage après une seconde lecture. Le 3e acte est un spectacle splendide, et l'acteur principal offre une prestation de choc. Hélas, les choix artistiques du premier acte - dépourvus d'originalité, de savoir-faire, et bien trop redondants - peinent à nous immerger dans l'histoire. Il faudra donc attendre le milieu du métrage (où le réalisateur opte pour une mise en scène déjà moins casse-gueule) pour toucher la substantifique moelle de District 9.

Comédie romantique culte pour la France, La Boum demeure - 30 ans après sa sortie - une comédie des plus sympathiques, portée par une distribution éclatante et investie (hormis les jeunes crétins du lot). Les passages romantiques s'avèrent kitsch et lourdingues mais, heureusement, l'humour ambiant rattrape le coche. Dreams are my reality...


Revu :

Une suite qui met du temps à se mettre en place et qui a perdu le charme du premier volet. Les quelques gags et la seconde moitié de l'oeuvre parviennent à compenser les lacunes du début. Mais impossible de tenir la comparaison avec son prédécesseur !

Defendor de Peter Stebbings - 16/20

Le premier film de l’acteur canadien Peter Stebbings (Markus dans la série Jeremiah) est pour moi, une très belle surprise. Un film qui est loin d’être, à ce que quoi je m’attendais. Alors que je m’attendais à un film dans le style Mystery Men, c’est plutôt à un drame humain et une image sombre de notre société, que j’ai eu à faire. Malgré tout, Defendor possède quelques bonnes scènes amusantes, qui viennent alléger le film. Sinon, niveau casting, Woody Harrelson porte complètement le film sur ses épaules. Une fois de plus, il livre une superbe performance. Kat Dennings, toujours aussi sublime, rend son rôle de prostituée très attachante. Le final, avec ses deux là, est incroyablement poignant. Et, il y a aussi Elias Koteas, Sandra Oh et Michael Kelly, dans des rôles plus secondaires. Au final, cette production canadienne, qui a passé totalement inaperçu, vaut vraiment le coup d’être vu.


Millenium 2 de Daniel Alfredson - 16/20

Alors que j’avais trouvé Millenium très moyen, ce second opus m’a davantage plu. J’ai trouvé Millenium 2 plus captivant, plus intense et mieux rythmé. Il y plus d’action. L’histoire est beaucoup plus intéressante. Et, l’interprétation des acteurs est majoritairement très bonne. Sinon, on pourrait reprocher une réalisation, qui fait parfois très téléfilm, un récit qui s’étire pour rien et un final très ordinaire. Donc, bien que cet opus ne soit pas exempt de défauts, je l’ai trouvé bien meilleur que Millenium 2.

ArPaNet a écrit:

THE SOLOIST : 16/20

Une comédie dramatique qui évite avec intelligence l'habituelle happy-end pour se concentrer sur une fin plus proche de la réalité clinique : non, on ne guérit pas de la schizophrénie et, non, il ne suffit pas d'une âme charitable pour re-socialiser un malade. Les acteurs font preuve d'une performance à toute épreuve (bien que Robert Downey Jr. pompe tout son style sur celui de George Clooney !), et le metteur en scène nous convie à une réalisation de toute beauté, enchaînant des plans-séquence minutieusement préparés à d'élégants passages en steadicam et des mouvements caméra ingénieux. À voir, sans aucun doute.

Vraiment très content, que tu aies apprécié ce film.

Pirate Radio de Richard Curtis - 17/20

Voilà un vibrant hommage à la musique rock et pop des années 60 et ainsi qu’aux radios de l’époque, qui osait diffusés ce genre de musique. Pirate Radio est vraiment un très bon film, avec une superbe trame sonore, une bonne humeur contagieuse, une réalisation dynamique, un casting de qualité (Philip Seymour Hoffman, Bill Nighy, Nick Frost, etc.) et une histoire intéressante et amusante.

John Doggett a écrit:

Millenium 2 de Daniel Alfredson - 16/20

Alors que j’avais trouvé Millenium très moyen, ce second opus m’a davantage plu. J’ai trouvé Millenium 2 plus captivant, plus intense et mieux rythmé. Il y plus d’action. L’histoire est beaucoup plus intéressante. Et, l’interprétation des acteurs est majoritairement très bonne. Sinon, on pourrait reprocher une réalisation, qui fait parfois très téléfilm, un récit qui s’étire pour rien et un final très ordinaire. Donc, bien que cet opus ne soit pas exempt de défauts, je l’ai trouvé bien meilleur que Millenium 2.

Je n'avais pas pu finir le premier tant la complaisance dans le viol et le profit m'exaspérait ; je doute donc que je prendrais du temps pour ce second volet, malgré ta bonne critique.

John Doggett a écrit:

ArPaNet a écrit:

THE SOLOIST : 16/20

Une comédie dramatique qui évite avec intelligence l'habituelle happy-end pour se concentrer sur une fin plus proche de la réalité clinique : non, on ne guérit pas de la schizophrénie et, non, il ne suffit pas d'une âme charitable pour re-socialiser un malade. Les acteurs font preuve d'une performance à toute épreuve (bien que Robert Downey Jr. pompe tout son style sur celui de George Clooney !), et le metteur en scène nous convie à une réalisation de toute beauté, enchaînant des plans-séquence minutieusement préparés à d'élégants passages en steadicam et des mouvements caméra ingénieux. À voir, sans aucun doute.

Vraiment très content, que tu aies apprécié ce film.

Les performances sont extra, la mise en scène est travaillée avec minutie, et l'histoire évite la classique happy end hollywoodienne pour une fin plus réaliste. Que demander de plus ?

John Doggett a écrit:

Pirate Radio de Richard Curtis - 17/20

Voilà un vibrant hommage à la musique rock et pop des années 60 et ainsi qu’aux radios de l’époque, qui osait diffusés ce genre de musique. Pirate Radio est vraiment un très bon film, avec une superbe trame sonore, une bonne humeur contagieuse, une réalisation dynamique, un casting de qualité (Philip Seymour Hoffman, Bill Nighy, Nick Frost, etc.) et une histoire intéressante et amusante.

Il s'agit de The Boat That Rocked (alias Good Morning England par chez nous), n'est-ce pas ? Merci de m'avoir rappelé l'existence de ce film, qui m'avait l'air quand même bien allumé !


Plane of the Dead oeuvre sans conteste du côté de la série Z mais le réalisateur/scénariste ne cherche jamais à péter plus haut que son derrière et offre un spectacle qui remplit joliment le cahier des charges. Du coup, on se prend facilement au jeu et l'on se met à apprécier ce qui s'offre à nos yeux en dépit de ses immenses défauts.

Je ne m'attendais pas du tout à ça. Je pensais tomber sur un film d'horreur avec une fourmi humaine (comme le laisse supposer la jaquette du DVD) et je tombe sur un thriller dramatique, relatant les souffrances d'un tueur à gages de fortune, piégé et torturé par son patron. Le résultat est satisfaisant mais sans plus.

Le postulat de départ ne tient pas la route (qui se permettrait de monter au premier étage d'une maison qu'il ne connaît pas, franchement ??!) mais le reste de l'oeuvre, en dépit de quelques facilités regrettables et d'un manque d'originalité flagrant, laisse place à un thriller psychologique rudement mené, intelligent, stimulant et stimulé par les performances des actrices et acteurs principaux.

Plus ça va, et plus les films de Romero tendent dangereusement du côté de la série B, voire de la série Z. Effets comiques navrants, acteurs en roue libre, mise en scène théâtrale, réalisation technique sans saveur, histoire convenue et au rythme inégal, SFX numériques bas de gamme... Même s'il se suit sans trop de difficultés, Survival of the Dead est une sacrée déception et confirme, hélas, que le talent de Romero entre en période de régression...

Oubliez la merde qu'était Razor Blade Smile et donnez sa chance à Doghouse ! Bien que l'ensemble s'inspire très fortement de Shaun of the Dead (humour très british, anti-héros en guise de personnages, séquences semblables), Doghouse s'impose comme une série B décomplexée dans laquelle une bande de copains quadragénaires débarque dans une ville où toutes les femmes ont été transformées en zombies assoifées de sang masculin. Le résultat est éclatant, drôle et généreusement gore. Pourquoi s'en priver ?

Autant Stallone gagne considérablement en matière de maîtrise technique et scénaristique, autant les combats de boxe perdent considérablement en réalisme (on voit les coups passer à trois kilomètres du visage des adversaires, les réactions sont exagérées...) et les tenues des athlètes nous donnent l'impression d'être dans un film érotique gay aux relents très kitsch. Néanmoins, les évolutions rencontrées par les protagonistes donnent du fil à retordre au spectateur.

Du nanar pur souche. On passe 1h15 à approfondir l'histoire de personnages creux et surfaits et à passer par des détours complètement inutiles pour ne consacrer qu'une dizaine de minutes aux apparitions et aux massacres engendrés par le fameux grizzly de l'histoire. En somme, passez votre chemin !

ArPaNet a écrit:

John Doggett a écrit:

Pirate Radio de Richard Curtis - 17/20

Voilà un vibrant hommage à la musique rock et pop des années 60 et ainsi qu’aux radios de l’époque, qui osait diffusés ce genre de musique. Pirate Radio est vraiment un très bon film, avec une superbe trame sonore, une bonne humeur contagieuse, une réalisation dynamique, un casting de qualité (Philip Seymour Hoffman, Bill Nighy, Nick Frost, etc.) et une histoire intéressante et amusante.

Il s'agit de The Boat That Rocked (alias Good Morning England par chez nous), n'est-ce pas ? Merci de m'avoir rappelé l'existence de ce film, qui m'avait l'air quand même bien allumé !

C'est bien ce film!

Pas vraiment convaincu par ce film d'horreur ibérique. Le 3e acte révèle des associations intéressantes entre les personnages imaginaires et la réalité ; mais les deux premiers chapitres de l'oeuvre perdent sincèrement de leur efficacité en raison d'un revirement trop évident, qui nous empêche de vraiment entrer dans l'histoire racontée. Qui plus est, le casting s'avère plutôt inégal, et beaucoup d'acteurs et d'actrices en font des tonnes pour pas grand-chose (l'actrice principale y compris).


Revu :

Pas le meilleur opus de chez Pixar mais tout de même un bon dessin animé, rempli de personnages attachants et drôles. Concernant le Blu-Ray, pas d'étonnement ni de déception : les couleurs sont belles, l'image gagne en profondeur de champ, et les arrangements sonores sont admirables.

Un thriller prenant, intelligemment mené, qui recèle bien des surprises et ne se contente jamais d'un pitch pourtant fort : assister à sa propre opération à coeur ouvert... éveillé ! On reprochera seulement au réalisateur/scénariste d'emprunter à plusieurs reprises certaines facilités et absurdités pour faire avancer son histoire. Awake n'en reste pas moins un thriller de bonne facture, auquel il faut se laisser sa chance.

Une oeuvre somptueuse, à la fois drôle, poétique et effrayante, dont la conclusion nous sert le coeur dans un étau. Seul regret : Guillermo del Toro a tendance à effacer l'aspect onirique et fantastique de son ouvrage au profit de l'histoire bien réelle entourant Ophelia et son terrible beau-père, campé par l'énormissime Sergi Lopez. Une touche de fantastique en plus n'aurait pas été de trop...

Un thriller plutôt osé pour l'époque (1960) mais qui, de nos jours, se trouve handicapé par des performances souvent caricaturales, une mise en scène théâtrale et un brin trop prude (jamais de sang, jamais de sexe). Quoi qu'il en soit, le propos de départ et la description fort réaliste que Michael Powell fait du fétichisme et du voyeurisme n'ont rien perdu de leur superbe.


Revu :

Aussi bon et drôle que le premier épisode, Toy Story 2 constitue une suite originale et touchante, notamment parce qu'elle a su trouver un équilibre entre la nouvelle aventure rencontrée par Woody et le développement des personnages secondaires, anciens comme nouveaux. Il n'y a plus qu'à espérer un 3e volet...

The Young Victoria de Jean-Marc Vallée - 12/20

The Young Victoria est un beau film, avec de superbes costumes et décors, une magnifique trame sonore et des acteurs qui jouent très bien leur rôle. Malheureusement, ça s’arrête là, car niveau réalisation, Jean-Marc Vallée livre une réalisation beaucoup trop académique. En tant que tel, ce n’est pas mauvais. Mais, c’est juste, qu’il a prouvé avec C.R.A.Z.Y., qu’il était capable de faire beaucoup mieux que ça. Sinon, il y a aussi le scénario du film, qui fait défaut. Et bien, disons que je m’attendais plus à un film historique, qu’à un film romantique d’époque. Pendant 105 minutes, on n’apprend guère de choses sur le règne de cette chère Victoria. On est plus plongé dans une histoire d’amour, entre Victoria et Albert, et c’est bien dommage. Au final, The Young Victoria est un bon film, sans plus.

London d’Hunter Richards - 14/20

Un bon petit film assez déjanté, avec un très bon casting! Chris Evans, dans le rôle principal, s’en sort extrêmement bien. Jason Statham est vraiment trop dément. Et, Jessica Biel est trop sexy.


Le Salaire de la Peur d’Henri-Georges Clouzot - 17/20

Vraiment un très bon film, intense et dramatique! Le jeu des acteurs (Yves Montand, Charles Vanel, Folco Lulli, Peter van Eyck) est impeccable.


The Descent – Part II de Jon Harris - 16/20

Si, la première moitié du film est peu captivante et sans surprise, la deuxième moitié est vraiment divertissante, violente et surprenante. On a droit à des morts vraiment extra, et le retour de

Spoiler:

est le bien venu. De plus, les crawlers sont toujours aussi violents. Mais bon, il reste, que cette suite n’est pas aussi bonne que le premier opus. Les scènes de claustrophobies ne sont pas aussi intenses. Les personnages ne sont pas aussi attachants. Et, les acteurs jouent beaucoup moins bien. Bref, cette suite vaut malgré tout le visionnement, mais n’espérez pas un film aussi excellent que le premier The Descent.


Blueberry de Jan Kounen - 10/20

Autant j’ai trouvé Dobermann et 99 francs de Jan Kounen vraiment excellent, autant je me suis plutôt emmerdé devant Blueberry, du moins, en partie. Certes, j’ai bien aimé les scènes de western. Mais, toutes les scènes, avec le personnage de Vincent Cassel et les esprits, m’ont incroyablement ennuyées. Il y en avait vraiment beaucoup trop.

John Doggett a écrit:

The Young Victoria de Jean-Marc Vallée - 12/20

The Young Victoria est un beau film, avec de superbes costumes et décors, une magnifique trame sonore et des acteurs qui jouent très bien leur rôle. Malheureusement, ça s’arrête là, car niveau réalisation, Jean-Marc Vallée livre une réalisation beaucoup trop académique. En tant que tel, ce n’est pas mauvais. Mais, c’est juste, qu’il a prouvé avec C.R.A.Z.Y., qu’il était capable de faire beaucoup mieux que ça. Sinon, il y a aussi le scénario du film, qui fait défaut. Et bien, disons que je m’attendais plus à un film historique, qu’à un film romantique d’époque. Pendant 105 minutes, on n’apprend guère de choses sur le règne de cette chère Victoria. On est plus plongé dans une histoire d’amour, entre Victoria et Albert, et c’est bien dommage. Au final, The Young Victoria est un bon film, sans plus.

Parfaitement d'accord avec toi !
Les décors sont jolis, les acteurs s'en sortent plutôt bien, la réalisation est académique mais ne fait pas de faux pas. Non, en réalité, le gros défaut de Victoria, c'est d'avoir oublié d'inclure une histoire proprement dite. Comme privé de 3e acte, Victoria semble mettre 1h30 à démarrer pour finalement ne jamais enclencher la vitesse supérieure. Du coup, ce n'est que lorsqu'on commence à entrer dans le film qu'il se termine. Un immense point noir qui empêche tout désir de revoir un jour ce métrage...

John Doggett a écrit:

The Descent – Part II de Jon Harris - 16/20

Si, la première moitié du film est peu captivante et sans surprise, la deuxième moitié est vraiment divertissante, violente et surprenante. On a droit à des morts vraiment extra, et le retour de

Spoiler:

est le bien venu. De plus, les crawlers sont toujours aussi violents. Mais bon, il reste, que cette suite n’est pas aussi bonne que le premier opus. Les scènes de claustrophobies ne sont pas aussi intenses. Les personnages ne sont pas aussi attachants. Et, les acteurs jouent beaucoup moins bien. Bref, cette suite vaut malgré tout le visionnement, mais n’espérez pas un film aussi excellent que le premier The Descent.

Suis-je le seul au monde à trouver le diptyque The Descent raté, poussif et décevant ?!


Un drame de science-fiction à la fois prenant, beau, inquiétant, drôle, intelligent et rudement mené. Ethan Hawke et Jude Law sont épatants. Rien à redire !

Je n'ai pas vraiment embarqué dans cette histoire sur l'adolescence, l'amour et le fantastique. La réalisation est typique de Peter Jackson (composée de plans obliques et fluides en steadicam) ; Kate Winslet est surprenante ; les animations live et spéciales sont irréprochables. Mais il manque un je-ne-sais-quoi à l'histoire pour nous séduire pleinement...


Revus :

Les effets spéciaux sont en surnombre mais bien foutus ; les personnages secondaires sont plutôt drôles et sympathiques (mention spéciale à Charlie Frost, tenu par cet allumé de Woodie Harrelson !). Mais le sous-texte idéologique et morale est à vomir, empêchant toute immersion et toute appréciation de l'histoire et de l'évolution des personnages principaux. 2012, ou comment enculer sans vaseline des millions de spectateurs de classe moyenne ou difficile sans même qu'ils s'en aperçoivent ! Bravo Hollywood !

Il ne se passe pas grand-chose et, surtout, il ne se passe rien d'intéressant. Rythme mou du genou, acteurs donnant juste le minimum syndical, réalisation plate, histoire sans intérêt, au sein d'un ensemble qui ne décolle jamais du statut du série B pour graviter dangereusement autour de la série Z. À oublier !

On dira ce que l'on veut, force est d'admettre que le Dawn of the Dead de Romero a pris un sacré coup de vieux, surtout dans son montage américain. Musique kitsch, parfois inadéquate ; mise en scène au mieux académique, au pire nanardesque ; sous-texte redondant malgré sa pertinence ; montage d'une linéarité décourageante, peu stimulant. Dawn of the Dead reste un film culte et puissant sur le fond, mais la forme commence sérieusement à lui faire défaut !

Un film magnifique, tant au niveau de son visuel que de son histoire. La jeune actrice principale démontre un talent fou, en plus d'un charme déconcertant ; Susan Sarandon est excellente en grand-mère baba-cool. Peter Jackson a su doser très efficacement l'humour, le drame, le fantastique et l'horreur. On regrettera seulement la présence de détours et de longueurs, dont le récit aurait pu se passer sans heurt.


Revu :

Un délire éclatant et hilarant, démontrant tout le talent de Ben Stiller tant devant que derrière la caméra. Le 2e acte s'avère moins intense et drôle que les deux autres segments mais les gags foisonnent et les acteurs font montre de prestations démentielles, complètement décalées.
Ben Stiller !

Les deux premiers actes se montrent plutôt prenants grâce à des décors somptueux, une réalisation sobre, des acteurs tout à fait convenables (Milla Jovovitch est surprenante de naturel) et une histoire qui prend son temps pour installer tranquillement la tension. Hélas, tous ces bons points s'écroulent lors d'un dernier acte cliché à souhait (empruntant un revirement que l'on craignait dès la première demi-heure), pétri d'une réalisation et d'un montage à l'esthétisme douteux, en plus d'un casting qui révèle soudain ses faiblesses et d'une histoire dont les rebondissements secondaires et les issues se laissent deviner plusieurs minutes avant leur survenue. Sans ce 3e acte minable, nul doute que A Perfect Getaway aurait pu se hisser sur le haut du panier. Loupé !


Revu :

L'un de mes spielberg préférés, composé de plans-séquence prodigieux, de mouvements de caméra audacieux, d'un récit qui dose parfaitement l'action pure et dure, la comédie, le drame, l'émotion, les passages musicaux et les moments de silence. Dommage que l'ensemble soit gâché par un sous-texte nationaliste et patriotique peu attrayant, et par un final un brin trop gentillet.

Un début de saison guère faramineux. Les histoires et les dimensions s'entremêlent tellement que le spectateur finit par ne plus rien saisir à ce qu'il se passe. Qui plus est, l'évolution prise par le personnage de Locke sur l'île n'est pas la plus satisfaisante, et les relations entre les protagonistes commencent à sentir le réchauffé. Mais bon, vivement la fin que le mystère soit enfin éclairci !


Revu :

Je ne sais pas si c'est moi qui vieillis mais je trouve que Matrix a pris un sacré coup de vieux en seulement 11 ans. Pas tellement au niveau des effets spéciaux, qui ont su garder leur fraîcheur, mais davantage au niveau de la mise en scène bourrée de clichés, des prestations souvent fades ou surenchéries des acteurs principaux, et au niveau de l'histoire elle-même, freinée par des facilités, un survol gentillet de concepts philosophiques ardus, et ce malgré un potentiel et une originalité qui ont su résister aux affres du temps.

Nine de Rob Marshall - 12/20

Bof! Bof! Bof! J’ai très moyennement aimé ce film. Ce n’est pas un mauvais film, mais je m’attendais à beaucoup mieux. Pourtant, j’aime beaucoup les films musicaux, comme Moulin Rouge!, Mamma Mia!, Repo! The Genetic Opera ou Sweeney Todd: The Demon Barber of Fleet Street. Tout d’abord, je n’ai accroché à aucune des chansons. Et, à aucun moment, l’histoire ne m’a vraiment captivé. Mais, j’ai beaucoup aimé la performance des acteurs, que ce soit Daniel-Day Lewis, Marion Cotillard, Penélope Cruz, Nicole Kidman, Kate Hudson, Sophia Loren, Judi Dench ou Fergie. Sinon, malgré que je n’aie pas accroché aux chansons, j’ai bien aimé les chorégraphies. Bref, Nine est à voir, pour son excellent casting et ses chorégraphies.

Revu :

L'histoire ne manque pas de piquant mais les personnages s'avèrent un peu fades, et certains ne provoquent pas vraiment d'attachement (les lémuriens, notamment). Quoi qu'il en soit, Madagascar est toujours agréable à regarder, surtout dans sa première partie.

Revu :

Comme toujours avec Emmerich, les effets spéciaux sont bien foutus, l'action et le suspense sont bien gérées mais le film pèche sérieusement du côté du scénario, nous balançant quasiment les mêmes relations entre père et fils et les mêmes rebondissements que dans 2012. Heureusement, le scénariste/réalisateur a su cette fois calmer ses ardeurs en matière d'idéologie bourgeoise, malgré quelques ratés...

Avatar de James Cameron - 16/20

Avec un second visionnement, ce film m’apparaît beaucoup moins intéressant. Certes, niveau technique, c’est toujours aussi spectaculaire. Chaque scène est un véritable délice. Mais, pour ce qui est de l’histoire, si au cinéma, j’avais plutôt bien accroché, c’est une toute autre chose en revoyant le film. Je l’ai trouvé extrêmement ordinaire, parfois ennuyante. James Cameron ne s’est vraiment pas foulé le poignet, à écrire un tel scénario. Mais bon, Avatar reste tout de même un sacrée film et vaut le visionnement.

John Doggett a écrit:

James Cameron ne s’est vraiment pas foulé le poignet, à écrire un tel scénario.

Ça dépend comment on voit les choses : vu que l'histoire d'Avatar ressemble au produit d'une immense masturbation mentale, Cameron a dû se fouler sérieusement le poignet !
Je suis persuadé que j'aurais la même réaction que toi en revoyant Avatar : un spectacle visuel sans précédent, mais une purge sur le plan scénaristique !


Revu :

Je ne comprendrais jamais pourquoi les journalistes et les critiques se sont tant déchaînés sur l'oeuvre de Mathieu Kassovitz. Certes, le réalisateur de La Haine témoigne d'une satire facile, un brin naïve (les media ne font que diffuser en permanence sexe, violence et stupidité), mais dont la pertinence et la férocité ne sont pas à mettre en doute. De surcroît, Assassin(s) jouit d'une performance éclatante, sincère et à contre-emploi du regretté Michel Serrault ; en sus d'une histoire prenante, partagée entre le thriller psychologique, le drame intimiste et le film d'auteur. Bref, Assassin(s) nous rappelle combien Kassovitz était un réalisateur talentueux avant de vendre son âme à Hollywood...

Three Kingdoms: Resurrection of the Dragon de Daniel Lee - 14/20

Abordant la même histoire que le génial Red Cliff, la fin du règne de la dynastie Han, mais de manière différente, Three Kingdoms: Resurrection of the Dragon est un bon petit à voir, pour la superbe performance d’Andy Lau et quelques très bonnes scènes de dialogues, mais le film est très loin d'être aussi bon que le film de John Woo. Le reste laisse plutôt à désirer. L’histoire n’a rien de bien extra. Et, les scènes de combats ont en parle même pas, tellement c’est mal filmé et bien souvent flou.


Banlieue 13: Ultimatum de Patrick Alessandrin - 15/20

Bien qu’inférieur au précédent opus, Banlieue 13: Ultimatum est tout de même sympa à regarder, grâce à de très bonnes cascades, un bon rythme, de bonnes bastons et une bonne trame sonore. Pour le scénario, on repassera, car il est encore plus léger, que celui du premier opus. Et, la performance des acteurs n’a rien de bien extra.

John Doggett a écrit:

Bien qu’inférieur au précédent opus, Banlieue 13: Ultimatum est tout de même sympa à regarder, grâce à de très bonnes cascades, un bon rythme, de bonnes bastons et une bonne trame sonore. Pour le scénario, on repassera, car il est encore plus léger, que celui du premier opus. Et, la performance des acteurs n’a rien de bien extra.

Voilà pourquoi je ne perdrais pas une seule seconde à visionner ce diptyque !


Revus :

Sans être génial, Ratatouille s'avère être un film d'animation sympathique, composé de personnages drôles et d'une histoire originale bien qu'elle s'handicape de quelques longueurs.

Plusieurs (grosses) choses sont à revoir au niveau du scénario, de la mise en scène, de la musique et de la performance des acteurs. Mais force est d'admettre que Paul Anderson s'en tire assez bien même si l'esprit du jeu vidéo originel n'est pas vraiment là.

Finalement, je n'ai pas trouvé ce second opus meilleur que le premier. Certes, ce retour aux racines et l'évolution de Marty et Alex sont appréciables, mais la relation amoureuse entre Gloria et Melman ne colle pas vraiment. Néanmoins, les gags fourmillant dans le script font mouche.

Valentine’s Day de Garry Marshall - 14/20

Une petite comédie romantique ultra-prévisible et gaga, mais tout de même très sympa à regarder, grâce à son casting de star (Jessica Alba, Ashton Kutcher, Julia Roberts, Kathy Bates, Jessica Biel, Jamie Foxx, Bradley Cooper, Anne Hathaway, Eric Dane, Patrick Dempsey, Hector Elizondo, Jennifer Garner, Topher Grace, Queen Latifah, Taylor Lautner, George Lopez) et à ses quelques petits moments prenants et amusants!


Invictus de Clint Eastwood - 16/20

Selon moi, Invictus n’est pas aussi bon qu’un des quatre derniers films du réalisateur (Gran Torino, Changeling, Letters from Iwo Jima, Flags of Our Fathers), mais ça demeure tout de même un bon film, mené par un excellent duo d’acteur (Morgan Freeman, Matt Damon), dont la complicité ne fait aucun doute et dont l’histoire s’avère assez intéressante et plutôt prenante. De plus, la superbe trame sonore et la très bonne réalisation de Clint Eastwood améliore grandement la qualité du film.

John Doggett a écrit:

Invictus de Clint Eastwood - 16/20

Selon moi, Invictus n’est pas aussi bon qu’un des quatre derniers films du réalisateur (Gran Torino, Changeling, Letters from Iwo Jima, Flags of Our Fathers), mais ça demeure tout de même un bon film, mené par un excellent duo d’acteur (Morgan Freeman, Matt Damon), dont la complicité ne fait aucun doute et dont l’histoire s’avère assez intéressante et plutôt prenante. De plus, la superbe trame sonore et la très bonne réalisation de Clint Eastwood améliore grandement la qualité du film.

Je suis justement en train de le regarder.
Jusqu'à maintenant, je le trouve plus intéressant que Changeling mais pas aussi puissant, évidemment, que Gran Torino ! J'ai été surpris, soit dit en passant, par la quantité d'ombres suspectes que l'on aperçoit dans Invictus. Plutôt surprenant de la part du tâtillon Eastwood...