Joy Ride 2 : Dead Ahead

Synopsis: Partis en virée vers Las Vegas pour s’amuser et vivre quelques émotions fortes, quatre amis s’enfoncent à leur insu dans un charnier sanglant où règnent tension, torture et terreur primitive la plus extrême! Lorsque leur voiture tombe en panne au milieu de nulle part, ils entreprennent de rejoindre la civilisation. Mais leur plan attire bientôt la malveillance d’un routier vengeur et meurtrier au penchant insatiable pour les mutilations atroces et le sadisme. Et celui-ci ne reculera devant rien pour s’assurer qu’ils paient leur dû… une partie du corps à la fois!

Comme pour beaucoup de films, celui de John Dahl n’avait pas besoin d’une suite. Toutes les qualités du premier film (un bon casting, un tueur mystérieux et très peu présent, une histoire originale, des rebondissements, de bonnes scènes de suspense) ont disparus. Dans Joy Ride 2 : Dead Ahead, il n’y a pas grande chose de bon, à retenir. Rusty Nail est trop présent. Son côté mystérieux a complètement disparu. Le scénario est un remâché du premier Joy Ride. Mais, dans le cas de Joy Ride 2 : Dead Ahead, il est mauvais et prévisible. Le meilleur moment du film est lorsque Bobby et Nick jouent au jeu de Rusty Nail. C’est le seul moment, qui est vraiment original et intense. Sinon, les acteurs en font beaucoup trop, et ils agissent stupidement. La réalisation de Louis Morneau, dont son seul bon film est Retroactive, n’a rien de bien extraordinaire. Il ne réussit pas, à créer un seul vrai moment de suspense, à part le segment du jeu de Rusty Nail. Et, les quelques scènes sanglantes et gores ne permettent pas au film de se racheter. D’ailleurs, je les ai trouvé plus inutile, qu’autre chose. Le premier film n’en contenait quasiment pas, et il était bien meilleur.

En tout cas, cette suite n’était vraiment pas nécessaire. Le premier film, avec Steve Zahn, Paul Walker et Leelee Sobieski, se suffisait en lui-même. Donc, vous aurez deviné, que je déconseille le visionnement de Joy Ride 2 : Dead Ahead.

Note: 5/20

Le premier film n'est même pas connu en France... De quoi parlait-il ?

Je tenterai de visionner le premier opus avant de m'attaquer à ce 2e volet qui est très probablement un joli navet, comme tu le laisses penser.

Lewis Thomas (Paul Walker) en route, pour aller chercher sa bien-aimée (Leelee Sobieski), est entraîné par son frère (Steve Zahn) à se moquer d'un camionneur, en ridiculisant ses messages nocturnes sur radio CB. Or, celui-ci se venge en tuant une victime innocente, pour ensuite prendre en chasse les deux farceurs. Ce sera le début de leur pire cauchemar.

Ça rappelle étrangement Duel de Spielberg, Death Proof de Tarantino, Monster Man, Urban Legend, l'épisode des Masters of Horror (Incident on and off a mountain road, ou quelque chose dans le genre) ainsi qu'un épisode de Profiler dans lequel un tueur sévissait uniquement sur les routes.

Ces influences se font-elles ressentir ?

Pour ce qui est de Joy Ride 2, je n'ai visionné que l'introduction et, en effet, le produit sent le navet DTV à plein nez !

Joy Ride est fortement inspiré de Duel.