House of the Dead (2003) Réalisé par
Uwe BollÉcrit par
Dave Parker & Mark AltmanD’après une histoire de
Mark Altman & Dan BatesMusique de
Reinhard Besser & Peter RiesAvec
Jonathan Cherry, Tyron Leitso, Clint Howard, Ona Grauer, Ellie Cornell, Will Sanderson, Enuka OkumaConsidéré, à juste titre, comme l’un des pires films que l’histoire du cinéma ait connu,
House of the Dead possède tous les défauts que l’on est en droit d’appréhender face à ce genre de production. En premier lieu, à cause de ce semblant de scénario. Parcourue d’une voix-off des plus ringardes, l’histoire se résume en un monceau de raccourcis, de facilités éhontées, de retournements craignos, d’affrontements étirés et navrants, de dialogues crétins, de stéréotypes bourrés à bloc – quoique, à ce stade, nous ne sommes plus vraiment en mesure de parler de caricatures ; il s’agit plutôt d’« inventions » ambulantes, censées représenter des personnages de « film » –, faisant du grand n’importe quoi le maître-mot de cette affaire. Mais le pire reste à venir quand surgissent les premiers morts-vivants ! Il faut les voir, avec leur masque d’Halloween sur la tronche, nager comme des poissons dans l’eau, tenter de noyer maladroitement leurs victimes, ou encore s’élancer contre leurs assaillants – des bimbos écervelées ou des branleurs casse-couilles – avec des armes ! Et quand bien même vous pensiez avoir atteint les limites du ridicule,
Mark Altman et
Dave Parker adjoignent une couche de romance cucul-la-praline à l’édifice (des deuils barbants par-ci, des histoires d’amour niaises par-là), en sus d’une explication de l’apparition des morts-vivants se vautrant dans des clichés oubliés depuis bon nombre d’années…
Aux côtés de ce fiasco scénaristique, l’on ne sera guère surpris de découvrir des pseudo acteurs n’ayant visiblement jamais pris de cours de comédie. Chacun se complaît avidement dans son rôle surfait et pathétique – tout particulièrement cette grognasse d’
Ona Grauer, perdant toute crédibilité chaque fois qu’elle ouvre la bouche ou que ses mamelles siliconées se mettent à blobloter dans tous les sens.
Et encore, ce n’est rien comparé à la déjection acoustique dont nous font part
Reinhard Besser et
Peter Ries ! Entre des accompagnements techno-rap inaudibles, des thèmes grand-guignolesques, et des accords romantiques, le « score » d’
House of the Dead révèle toute l’incompétence des deux compositeurs.
S’il fait mal aux oreilles, le « métrage » d’
Uwe Boll fait aussi très mal aux yeux. Hormis un seul et unique plan recevable – ne se dégageant pas de tout ridicule pour autant : un bulletshot en apesanteur ! –, la réalisation se veut un cumul permanent de défauts et de mauvaises idées. De cette mise en scène boiteuse, où les comédiens entrent et sortent à leur guise, et où les figurants ne peuvent s’empêcher de sourire. À cette incrustation (minable) d’images du jeu vidéo original. En passant par ces transitions visuelles dignes d’une vidéo familiale, que même un débutant en la matière n’oserait incorporer à son œuvre. Ainsi que les inévitables (et surabondants) ralentis à la
Matrix, plombant considérablement le rythme en plus de faire d’
House of the Dead une « œuvre » définitivement chiante !
Que
Jess Franco se rassure, l’industrie du Z n’est pas morte. Grâce à
Uwe Boll, à ses compositeurs dépourvus de talent, à ses acteurs et scénaristes merdiques,
House of the Dead s’impose comme la pire fiente ayant jamais existée ! Plus que dispensable, la chiure d’
Uwe Boll DOIT être évitée à tout prix !
Réalisation : 0.5/5
Histoire : 0/5
Acteurs : 0/5
Musique : 0/5Note : 0.5/20