The Howling :
Restent dans l'ombre éternelle de son rival
An American Werewolf in London,
The Howling est souvent envoyé en second. Bien que culte, le film de
Joe Dante n'est pas souvent mentionné dans les films de loup-garou mémorables, pourtant même si j'aime plus le film de
John Landis, le film est aussi divertissant que celui-ci. Il faut avouer que
Joe Dante est un de mes idoles depuis forts longtemps surtout pour ses deux films de
Gremlins et sa comédie noire
The ‘’Burbs’’. Mais bon à part que
Dante est relié à ce projet, qu'est qui est si bon dans
The Howling ? C'est ce que nous allons voir !
Une série de meurtres effroyables terrorise la population de Los Angeles. Une jeune journaliste de télévision mène sa propre enquête.
Le film de
Dante pourrait être considéré comme un polar noir avec sa longue introduction, mais une fois celle-ci envolé le film devient un énorme mélange de terreur et de comédie. Les bonhommes sourires pour localiser la trace du tueur montrent l'humour cartoon du réalisateur. Celui-ci envoie à plusieurs reprises cet aspect d'amusement et montre qu'il ne se prend pas au sérieux (pas le film, le réalisateur lui-même). Mais cette marque montre que le réalisateur n'avait pas fait un mauvais choix en réalisant plusieurs années plus tard
Looney Tunes: Back in Action. Sinon ce qui m'a beaucoup frappé est l'utilisation d'éclairage coloré ou de visuel clair et beau. Bien que le film ne ressemble pas à d’
Argento, le réalisateur s'amuse beaucoup et le spectacle à plusieurs moments donnent un film visuellement éclatent. Bien que le film soit inspiré d'un roman de
Gary Brandner, les scénaristes n'ont reprise que la base pour inventer un scénario original. Le scénario en lui-même à peut-être pris un coup de vieux et ses deux premiers actes un peu lent et long. Mais la troisième partie vaut à elle seul le visionnement du film. Il faut dire que les effets spéciaux de
Rob Bottin ( un protégé de
Rick Baker) sont superbes, surtout la séquence ou un homme se transforme entièrement en loup-garou (Bravo !).
La distribution est également à son meilleur.
Dee Wallace Stone est vraiment très bonne, mais semble hésité souvent pour savoir quelle expression jouée.
Christopher Stone est également superbe et offre une prestation sans faute et follement charismatique.
Dick Miller (le plus grand collaborateur de
Joe Dante) fait une apparition courte, mais vraiment appréciable. Le reste de la distribution bien que moyenne ou inégal restent quand même bonne. Mais je trouve que
Dante comparativement à ses autres films ne se soient pas entouré d'une distribution exceptionnelle. Mais bon vu le contenu ultra chargé en qualité on peut lui pardonner cette lacune toute petite! Sinon il faut dire que le film une fois démarré on aurait voulu avoir une autre demi-heure, mais bon le film est quand même superbe. Je dois dire que montré un loup-garou se faire tuer en onde devant des enfants faut le faire (Bravo !).
Une guerre depuis la nuit des temps oppose
An American Werewolf in London à
The Howling, le combat continu et pourtant on sait que le vainqueur est le film de
Landis. Mais vu les incroyables qualités de l'autre, faudrait lui accordé sa chance quand même. Car même si on adore un film plus que l'autre, pour moi les deux sont super divertissant et remplies de qualités !
NOTE: 20/20Une autre très bonne tranformation !