Les Portes du Temps

Synopsis Dernier représentant d'une lignée de guerriers capables de voyager dans le temps, un adolescent doit trouver six signes dispersés à travers différentes époques afin d'empêcher un chevalier des Ténèbres de provoquer la fin du monde.



À chaque année, depuis l’adaptation cinématographique de la trilogie de The Lord of the Rings, les gros studios américains nous pondent environ deux à trois heroic-fantasy. Dans le cas de l’année 2007, The Golden Compass et Bridge of Terabithia auront eu nettement le dessus, sur The Seeker: The Dark is Rising.



The Seeker: The Dark Rising est une autre adaptation d’un roman pour enfant. John Hodge, responsable de la majorité des scénarios des films de Danny Boyle (The Beach, Trainspotting, Shallow Grave, A Life Less Ordinary), s’est basé sur le roman de Susan Cooper, pour écrire le scénario de ce film. Je ne sais pas si c’est de la faute du roman ou du scénario, mais malheureusement, l’histoire de ce film n’est pas assez développée et les personnages sont vraiment désolants. Tout d’abord, le pitch du film n’a rien de bien nouveau, celui d’un enfant élu pour sauver le monde. The Seeker est simplifié à l'extrême, dépourvu d'enjeux intéressants, le résultat est objectivement plat et sans surprises. Le jeune garçon trouve les signes sans trop de problèmes, et les batailles sont d’une facilité affligeante.



David L. Cunningham nous offre une réalisation tout bonnement catastrophique, multipliant des ralentis et des plans dignes d’un téléfilm, du Dimanche après-midi. La mise en scène, sans aucun relief ni aucune intelligence, plombe tout. Il ne réussit même pas, à y instaurer la moindre petite tension. Et curieusement pour un film fantastique, les passages les meilleurs sont dans la vie « normale. Niveau casting, Alexander Ludwig, sans être la révélation dans un rôle principal, est de loin, celui qui s’en sort le mieux dans ce métrage. Aucun des autres acteurs ne se démarque dans cette production. Les acteurs peinent à insuffler une quelconque substance, à des personnages stéréotypés, tombant ainsi bien souvent dans l'écueil du ridicule. Le pire est sans aucun doute, celui qui interprète le « méchant », Christopher Eccleston. Il est loin d’être un méchant crédible!



The Seeker: The Dark is Rising se rapproche plus tristement d’un Eragon, que d’un The Golden Compass. Avec un script farci de rebondissements prévisibles, des scènes d’actions merdiques, et un rythme en dents de scie, cette adaptation est loin de remplir son contrat. J’accorde tout de même un 8/20, pour l’acteur principal et pour les quelques effets spéciaux réussis.

Note: 8/20

Je crois que je ne t'ai jamais vu aussi énervé à l'égard d'un film !
Ce Portes du Temps ne me tente absolument pas.

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