Derniers Visionnages...

Troie - Director's Cut de Wolfgang Petersen : 15/20
J'ai beau ne pas être fan des péplums, Troie se révèle être un film prenant, intéressant et mené d'une main de maître, et ce malgré sa longueur - surtout pour ce director's cut (3h15). Sur ce point, ce nouveau montage est vraiment la version à privilégier, en particulier parce qu'il s'affranchit du côté très polissé et hollywoodien et nous offre des combats sanglants ainsi que des scènes de nu plus poussées.

Citation :

Avec Brian de Palma aux manettes, cela peut être intéressant, en effet. Et ce, bien que le pitch ressemble beaucoup trop aux plaisirs machiavéliques d'un certain Jigsaw

Moi je trouvais que le croissement était entre Dressed to Kill et Black Dahlia, mais en plus sadique et avec des meurtres qui arrivent moins rapidement.

Panique aux Funérailles (Death at a Funeral) de Neil LaBute : 12/20
Des gags qui font mouche, des acteurs drôles (en particulier James Madsen), un casting éclatant (Chris Rock, Martin Lawrence, Danny Glover, pour ne citer qu'eux) et... Et c'est tout ! Panique aux Funérailles plombe son rythme par des longueurs et des détours lourdingues, et par certains acteurs visiblement peu inspirés (Martin Lawrence en première ligne). Bref, une petite comédie sympa mais sans aucun intérêt.

To Live and Die in L.A. de William Friedkin - 18/20

Très bon film policier des années 80! Un French Connection dans le monde de la fausse-argent! Une captivante histoire policière! Des scènes d’action à couper le souffle! La course-poursuite automobile est géniale. Et, les fusillades sont violentes et intenses. Le casting est impeccable. William L. Petersen et Willem Dafoe sont magistrales. Et, John Pankow, Debra Feuer et John Turturro sont forts convaincants dans leur rôle respectif. Le final est incroyablement surprenant. Sinon, on regrettera quelques petits longueurs, ici et là. Bref, avec To Live and Die in L.A., William Friedkin livre un autre film policier vraiment extra.


Dangerous Days: Making Blade Runner de Charles de Lauzirika - 20/20

L’un des meilleurs making of que j’aie pu voir. Tous les détails nous sont dévoilés, sur comment Blade Runner s’est fait. Du scénario aux effets spéciaux, en passant par le choix du réalisateur et des acteurs, le montage du film, les tensions sur le plateau, les problèmes d’argent, les problèmes avec les producteurs, etc. Bref, un documentaire captivant, informatif, franc et intense! À voir, sans hésitation!


Do the Right Thing de Spike Lee - 16/20

Sans être le meilleur de sa filmographie, j’ai bien aimé ce film de Spike Lee, qui une fois de plus porte sur les tensions raciales, entre divers groupes ethniques. Bien qu’un peu trop longue et contenant un peu trop de personnages, l’histoire est tout de même très intéressante. Le film nous offre de bons moments amusants, mais aussi des plus dramatiques. D’ailleurs, plus le film avance, plus la tension augmente entre les divers individus jusqu’à son final tragique et violent, dû à des stupidités de deux personnages. Sinon, le jeu des acteurs est vraiment excellent, surtout celui de Danny Aiello, Spike Lee, Ossie Davis et John Turturro. Bref, Do the Right Thing est un bon film de Spike Lee et vaut le coup d’œil, comme tous ses films.

John Doggett a écrit:

Do the Right Thing de Spike Lee - 16/20

Sans être le meilleur de sa filmographie, j’ai bien aimé ce film de Spike Lee, qui une fois de plus porte sur les tensions raciales, entre divers groupes ethniques. Bien qu’un peu trop longue et contenant un peu trop de personnages, l’histoire est tout de même très intéressante. Le film nous offre de bons moments amusants, mais aussi des plus dramatiques. D’ailleurs, plus le film avance, plus la tension augmente entre les divers individus jusqu’à son final tragique et violent, dû à des stupidités de deux personnages. Sinon, le jeu des acteurs est vraiment excellent, surtout celui de Danny Aiello, Spike Lee, Ossie Davis et John Turturro. Bref, Do the Right Thing est un bon film de Spike Lee et vaut le coup d’œil, comme tous ses films.

Je te recommande chaudement School Daze, qui est complètement barré et vraiment intense tant sur le plan de l'émotion que de la mise en scène. Ca n'est pas le plus réussi mais certainement l'un des plus attachants. Mo' Better Blues est quant à lui une grande réussite, so let's roll !

Valhalla Rising de Nicolas Winding Refn : 16/20
Photographie sublime, mise en scène brute sans artifice, ambiance atmosphérique proche d'un 2001, L'Odyssée de l'Espace, personnages forts et angoissants, sous-texte allégorique et intelligent, Nicolas Winding Refn signe avec Valhalla Rising une oeuvre puissante, unique, qui méritera bien des visionnages pour être saisie dans toute sa splendeur.

Zone of the Dead de Milan Todorovic : 4.5/20
Ken Foree ne parvient pas à sauver cette série Z du naufrage. Acteurs pitoyables, histoire mille fois rabâchée, esthétique fadasse... Seuls les effets spéciaux sortent leur épingle du jeu. Mais c'est une bien maigre consolation au vu de la vacuité de l'ensemble. Fuyez !

Les Affranchis (Goodfellas) de Martin Scorsese : 17/20
Comptant parmi les meilleures oeuvres de Martin Scorsese, Les Affranchis n'a à ce jour rien perdu de sa vigueur. La manière dont Scorsese dépeint et expose les gangs d'antan demeure unique et savoureuse. Et, bien entendu, les performances de Ray Liotta, Robert DeNiro et Joe Pesci sont impeccables et permettent à Goodfellas de toucher les cîmes de la réussite sans se forcer.

Tout Ce Qui Brille de Géraldine Nakache & Hervé Mimran : 15/20
Agréablement surpris par cette comédie "pour filles", qui parvient à nous faire passer des rires aux larmes sans grande difficulté. La grande réussite de ce film sans prétention revient au côté naturel des dialogues et des personnages, dont la palme revient sans doute à Audrey Lamy, tordante en prof de sport racaille. Un très bon divertissement à ne pas négliger, en somme.

Aaltra de Benoît Delépine & Gustave Kervern : 14.5/20
Une comédie complètement loufoque - de la part de Delépine et Kervern, on n'en attendait pas moins ! - dans laquelle deux voisins handicapés moteurs parcourent l'Europe du Nord, l'un pour assister à une course de motos, l'autre pour trouver les responsables de son état. Sans retenue aucune, Delépine et Kervern s'amusent avec tout ce qu'il ne faut pas dire ou montrer des handicapés moteurs, pour un rendu vraiment hilarant. Comme d'habitude avec les deux énergumènes, le milieu du film souffre de quelques longueurs mais bien moins que Louise-Michel. Ne passez pas à côté de cette oeuvre nihiliste, qui manque irrémédiablement au paysage cinématographique actuel !

Tellement Proches d'Éric Toledano & Olivier Nakache : 15/20
Une comédie très réussie, qui a su tirer profit du talent de ses principaux interprètes (Vincent Elbaz, Isabelle Carré, François-Xavier Demaison, Joséphine de Meaux, Omar Sy) et qui a su -avant tout- exploiter son thème à bon escient, là où d'autres scénaristes se seraient contentés d'un simple dîner en famille. Au final, Tellement Proches s'avère riche en gags et en émotions, et l'on y prend vite goût !

Subway de Luc Besson - 16/20

Je découvre finalement, l’un des premiers films de ce cher Luc Besson et sans être mon préféré, je l’ai tout de même bien apprécié. Le jeu des acteurs est excellent, surtout celui de Christophe Lambert et d’Isabelle Adjani. Les nombreux personnages sont très sympas et colorés. Le lieu, où se déroule l’action du film, est très original. Aussi, j’ai bien aimé la musique du film. Et, bien qu’assez spéciale, l’histoire est très intéressante, tout comme son ambiance générale. Bref, ça été très plaisant de découvrir ce film de Luc Besson.


Casablanca de Michael Curtiz - 19/20

Quel excellent film! Un drame romantique toujours aussi merveilleux! Une superbe réalisation! Une magnifique photographie! Une formidable trame sonore! Une fantastique histoire! Une performance magistrale d’Humphrey Bogart et d’Ingrid Bergman! Sans négliger, la très bonne prestation de Paul Henreid et Claude Rains! Bref, un véritable chef-d’œuvre, vieux de quasiment 70 ans, mais qui est toujours aussi génial à voir.


Poison Ivy IV: The Secret Society de Jason Hreno - 14/20

Poison Ivy IV: The Secret Society est le genre de petit film, que j’aime bien. Certes, le scénario est très simpliste et très cliché, tout comme ses personnages, mais j’aime les films qui portent sur les sociétés secrètes. De plus, les actrices sont très jolies et sexys. Miriam McDonald a bien grandi, depuis Degrassi: The Next Generation. Sinon, mise à part son scénario, on pourrait reprocher, une réalisation qui fait très téléfilm et son happy-end. Mais bon, il n’empêche, que c’est un film qui se regarde s’en problème.

Tu Peux Garder un Secret ? d'Alexandre Arcady : 11.5/20
Bien que la seconde partie de l'ouvrage réserve quelques bonnes surprises, Tu Peux Garder un Secret ? s'avère être une comédie bien trop classique pour nous convaincre de son utilité. Les personnages sont très, très cliché (la DRH vicieuse, le patron adultère installé dans une famille bourgeoise et coincée du cul, la bande de copines un peu fofolles...) ; la réalisation est d'une banalité déconcertante ; et l'histoire peine à se montrer originale. Qui plus est, si certains acteurs s'en sortent convenablement (Pierre Arditi, Géraldine Nakache, Antoine de Caunes, Éric Berger), les nouvelles venues que sont Juliette Arnaud, Christine Anglio et Corinne Puget font montre de prestations tantôt passables tantôt déplorables (en particulier Puget). La réelle surprise vient cependant de Laurence Boccolini, absolument parfaite en DRH lèche-bottes et délatrice. Quoi qu'il en soit, le film d'Alexandre Arcady ne mérite guère d'éloge et ne vole pas très haut...

Il me semble qu'Alexandre Arcady est le père d'Alexandre Aja ?

Mulder a écrit:

Il me semble qu'Alexandre Arcady est le père d'Alexandre Aja ?

En effet ! Tu me surprends, Mulder, et tu m'apprends quelque chose au passage !
Y a des pères qui s'emmerdent vraiment pas pour trouver le prénom de leur fils !


Le Dernier Samouraï (The Last Samurai) d'Edward Zwick : 12/20
Une histoire très classique, relatant une fois de plus l'intégration d'un soldat américain dans les rangs de l'ennemi, qui évidemment tombe amoureux d'une Japonaise, et qui évidemment décide de défendre sa nouvelle patrie contre son ancienne. C'est bateau, cliché, très prévisible, plein de valeurs morales, un peu trop long ; le jeu de Tom Cruise est très limité sur le plan dramatique ; et l'on dénote quelques absurdités de-ci de-là (le samouraï qui parle couramment l'anglais... au 19e siècle, mais bien sûr !). Malgré tout, Le Dernier Samouraï parvient à faire mouche et à intriguer son spectateur, en particulier parce qu'il permet de nous faire découvrir la culture nippone et samouraï.

La Dernière Valse (The Last Waltz) de Martin Scorsese : 14/20
Un concert mémorable, où se retrouvèrent (entre autres) The Band, Bob Dylan, Ringo Starr, Ronnie Hawkins... Même si l'ensemble ne révèle rien d'inédit ni de sensationnel, le métrage de Martin Scorsese dépasse le statut de simple film de concert pour nous immerger dans la culture musicale et sociale de l'époque. Une curiosité à découvrir !

Raging Bull de Martin Scorsese : 12.5/20
Guère convaincu par le prétendu chef-d'oeuvre de Martin Scorsese. Longuet, convenu dans son développement, manquant de rythme, Raging Bull ne vaut au final que pour l'interprétation investie de Robert De Niro et pour la prestation naturelle de Joe Pesci.

Killers de Robert Luketic - 12/20

Une petite comédie d’espionnage qui possède quelques bonnes scènes d’action et un bon duo principal, avec Ashton Kutcher et la sublime Katherine Heigl, mais dont l’histoire ne vole pas très haute et l’humour fait complètement défaut. Les gags font rarement mouche. Le seul qui m’a bien fait rire, c’est celui avec le panache. Bref, un film à voir surtout, pour ses deux principaux acteurs.


MacGruber de Jorma Taccone - 4/20

Certainement le navet de l’année, pour moi! Ça été un supplice de regarder ce film, jusqu’à la fin. Les seuls éléments que j’ai aimé de MacGruber, ce sont les quelques scènes avec Val Kilmer et les coupages de gorge de MacGruber. Pour le reste, j’ai tout simplement trouvé ça mauvais. Les gags ne m’ont aucunement fait rire. J’ai trouvé les personnages incroyablement irritables. Et, malgré une durée d’environ 95 minutes, le film m’a paru duré une éternité, dû à des longueurs. Au final, j’ai détesté cette parodie de MacGyver. Certaines personnes prendront sûrement leur pied en regardant ce film, mais pour moi, ça n’a pas été le cas.

La Famille Jones (The Joneses) de Derrick Borte : 15/20
Une comédie très appréciable, dans laquelle une fausse famille parfaite est sponsorisée par des marques très connues pour promouvoir insidieusement leurs derniers produits aux personnes de leur entourage. David Duchovny, Demi Moore, Amber Heard et Ben Hollingsworth font preuve de performances investies, convaincantes. Et, si Derrick Borte accouche de quelques menues erreurs techniques (de grossiers reflets dans les lunettes de soleil ou les portes de voitures des protagonistes) - imputables à sa première expérience derrière la caméra -, le scénariste/réalisateur se rattrape amplement via une histoire touchante, drôle, satirique, riche en émotions comme en rebondissements.

Get Low d'Aaron Schneider : 14/20
Robert Duvall campe ici un octogénaire décidant d'organiser ses propres funérailles, où il compte y révéler son plus grand secret. Avec un Bill Murray fidèle à lui-même, déchirant l'écran lorsqu'il s'agit d'apporter une touche de légèreté à l'ensemble, un Robert Duvall et une Sissy Spacek bouleversants, nous retournant les tripes via l'immensité de leur talent ; inutile de préciser que Get Low constitue un drame humain aussi efficace que poignant, voguant sur les thèmes du tabou, de la solitude, du remords, de la vieillesse et de la mort. Un film sublime à ne pas négliger.

Jardins Privés (3 Backyards) d'Eric Mendelsohn : 8/20
Est-ce moi qui ai manqué quelque chose ou manque-t-il vraiment un dernier acte à l'oeuvre d'Eric Mendelsohn ?! Nous laissant entrevoir le quotidien de trois habitants d'un même quartier, 3 Backyards nous expose bien le début et le commencement d'un développement de cette journée particulière vécue par les trois protagonistes. Mais, après 2 heures, alors que l'on se dit que le film commence enfin, Mendelsohn abat le rideau de fin, n'apportant ni conclusion ni explication aux agissements de certains personnages. Un véritable coïtus interruptus, qui nous laisse aussi frustrés qu'amers. Du coup, les nombreuses longueurs - qui hantent le récit et qui auraient pu être pardonnées par l'intermédiaire d'un dernier acte pertinent - ne font que confirmer que 3 Backyards n'est que pure branlette mentale, destinée autant à l'ego du réalisateur qu'aux intellos du cinéma bourgeois. Dommage car le cinéaste possède un style bien à lui qui, en dépit de quelques fautes de goût (les plans serrés sur les insectes et la nature font un peu trop "chasse et pêche"), se révèle plutôt efficace.

Les Aventures du Baron de Münchausen (The Adventures of Baron Münchausen) de Terry Gilliam : 11/20
S'il faut saluer l'imaginaire débordant comme les paris risqués de mise en scène de Terry Gilliam, force est d'admettre que Les Aventures du Baron de Münchausen part dans tous les sens, jusqu'à constituer un fourre-tout sans queue ni tête, où les tenants et aboutissants sont souvent difficiles à cerner. Beaucoup s'en satisferont mais, personnellement, je ne mange pas de ce pain-là. Tant pis pour moi !

L'Imaginarium du Docteur Parnassus (The Imaginarium of Doctor Parnassus) de Terry Gilliam : 13/20
L'ayant découvert entre 2h30 et 5h00 du matin, j'aurai besoin d'un second visionnage pour attester des qualités du dernier ouvrage de Terry Gilliam. Quoi qu'il en soit, L'Imaginarium du Docteur Parnassus s'avère plus posé, moins chaotique que ses prédécesseurs ; il bénéficie clairement des talents croisés de Heath Ledger (bien plus intéressant que dans The Dark Knight), Christopher Plummer, Johnny Depp (qui vole carrément la vedette à Ledger), Jude Law (sans faille), Colin Farrell (convaincant mais tout de même moins que ses collègues) et la ravissante Lily Cole ; et l'histoire se veut une plongée psychédélique dans le monde de la magie et de la féérie. Néanmoins, le dernier-né de Terry Gilliam pâtit de certaines longueurs et lourdeurs, qui malmènent l'énergie du métrage et lassent quelque peu le spectateur. À découvrir avec un oeil neuf (et reposé), donc !

Brazil - Director's Cut de Terry Gilliam : 12/20
Découvert juste après L'Imaginarium du Docteur Parnassus, Brazil devra également être revu à tête reposée. En l'état, Brazil semble souffrir de nombreuses longueurs, d'une musique omniprésente qui tape rapidement sur les nerfs, et surtout d'une histoire qui n'en finit pas, jouant sans cesse la carte de la surenchère via des coups de théâtre incessants dont on se lasse très vite. Toutefois, Terry Gilliam nous dévoile ici toute la personnalité et tout le potentiel de son art, et contre lesquels il serait difficile de revenir...

Mother & Child de Rodriguo Garcia : 14.5/20
Malgré certaines longueurs, Mother & Child s'impose comme une comédie dramatique et humaine vraiment prenante, passant sans mal du rire aux larmes. Avant tout, le film de Rodriguo Garcia nous permet de profiter de l'immense talent d'Annette Bening et des performances sans faille de Naomi Watts, Kerry Washington et Samuel L. Jackson. Si l'histoire ne révèle pas de réelle originalité, la qualité de l'écriture et le jeu des acteurs ne peinent aucunement à nous convaincre.

Fisher King, Le Roi Pêcheur (The Fisher King) de Terry Gilliam : 13.5/20
Robin Williams et Terry Gilliam, voilà deux énergumènes du 7e Art qui ne demandaient qu'à se rencontrer ! Sans surprise, Williams fait part d'une excellente performance, tant dans ses allures comico-délirantes que dans ses aspects dramatiques ou émotionnels ; sans omettre les participations touchantes d'Amanda Plummer et Mercedes Ruehl, ainsi que la performance convenable de Jeff Bridges. Comme toujours avec Gilliam, le récit comporte pas mal de longueurs, qui plombent le rythme du film ; mais l'ensemble s'avère ici suffisamment maîtrisé pour ne pas perdre son spectateur.

Buried de Rodriguo Cortés : 16/20
Situer l'ensemble de son action dans un cercueil, avec un seul protagoniste ! Voilà un pari fou et très risqué que Rodriguo Cortés a remporté haut la main ! Buried ne laisse place à aucun ennui ni aucune redondance, parvenant à immerger son public dans le calvaire vécu par son personnage principal, sans jamais virer dans l'incohérence, le pathos ou la facilité. En somme, Buried est un thriller éprouvant à côté duquel vous ne devrez surtout pas passer !



Revu :

L'Armée des 12 Singes (Twelve Monkeys) de Terry Gilliam : 17/20
Un véritable chef-d'oeuvre, qui s'impose comme l'une des plus grandes réussites du cinéaste. Les acteurs se donnent à fond (Bruce Willis tout particulièrement), les cadrages toujours atypiques de Gilliam donnent autant de charme que de personnalité au visuel, la musique est un véritable délice pour les oreilles, et le scénario (s'inspirant du moyen-métrage français La Jetée) témoigne d'un récit à la fois nihiliste, fataliste et terriblement prenant. Bref, un pur joyau du 7e Art à redécouvrir d'urgence !

En fin de compte, tu n'es pas un fan de Terry Gilliam.

John Doggett a écrit:

En fin de compte, tu n'es pas un fan de Terry Gilliam.

Je suis également surpris de ce constat ! Autant j'adore L'Armée des 12 Singes, autant je n'accroche pas à ses délires lorsqu'il les pousse jusqu'au bout et lorsque ses oeuvres deviennent du n'importe-quoi sur pellicule. Mais je compte tout de même redonner leurs chances à Parnassus et Brazil, je pense être passé à côté, tout simplement.

Et toi, hormis Parnassus, que penses-tu de Gilliam en général ?

ArPaNet a écrit:

John Doggett a écrit:

En fin de compte, tu n'es pas un fan de Terry Gilliam.

Je suis également surpris de ce constat ! Autant j'adore L'Armée des 12 Singes, autant je n'accroche pas à ses délires lorsqu'il les pousse jusqu'au bout et lorsque ses oeuvres deviennent du n'importe-quoi sur pellicule. Mais je compte tout de même redonner leurs chances à Parnassus et Brazil, je pense être passé à côté, tout simplement.

Et toi, hormis Parnassus, que penses-tu de Gilliam en général ?

J'adore la plupart de ses films, sauf L'Armée des 12 Singes.

John Doggett a écrit:

J'adore la plupart de ses films, sauf L'Armée des 12 Singes.

On peut pas avoir des avis plus opposés je pense !


Retour à Cold Mountain (Cold Mountain) d'Anthony Minghella : 13.5/20
Malgré un début branlant, où l'intrigue peine à se mettre en place et pêche par son manque d'originalité (encore une histoire d'amour durant une guerre !), Retour à Cold Mountain parvient à tirer son épingle du jeu à l'aide de séquences inspirées et attrayantes (la vision dans le puits), grâce au jeu surprenant de Jude Law et Nicole Kidman, mais surtout grâce à la performance hilarante de Renée Zellweger, habitant totalement son rôle. Qui plus est, les nombreuses touches d'humour permettent de contrebalancer efficacement l'histoire d'amour tragique vécue par les protagonistes.

Growth de Gabriel Cowan - 12/20

Un petit film d’horreur pas trop mal! Les scènes avec les parasites sont vraiment sympas. Il y a quelques moments assez angoissants. Le jeu des acteurs est plutôt bon. Mais, il est bien dommage, que le scénario manque d’originalité, soit assez cliché et prévisible. De plus, le film possède quelques longueurs. Et, quelques scènes laissent vraiment à désirer, comme celle où Justin attaque les habitants de l’île. Malgré tout, Growth vaut le coup d’oeil.


Dog Pound de Kim Chapiron - 16/20

Nettement meilleur que son Sheitan, Kim Chapiron nous livre, avec Dog Pound, un film très dur et violent sur le milieu carcéral des délinquants juvéniles. Un film très bien construit, intense, prenant et mené avec brio, par Adam Butcher et Shane Kippel! Il est dommage, que les vingt dernières minutes tombent dans le gros cliché du film carcéral, car jusque-là Dog Pound était vraiment très bon. Malgré tout, cela n’enlève en rien, que Dog Pound est vraiment bon et doit être vu.


Letters to Juliet de Gary Winick - 10/20

Trois choses à retenir de Letters to Juliet, la sublime Amanda Seyfried, la très bonne performance de Vanessa Redgrave et les magnifiques décors de l’Italie! Pour ce qui est du reste, on repassera. Une histoire ennuyante, prévisible et clichée! Des personnages peu intéressants! Et, l’absence totale de romance! Bref, une comédie romantique qui n’a rien de bien géniale.

L'Homme Invisible (The Invisible Man - 1933) de James Whale : 16/20
Un film de science-fiction assez surprenant pour l'époque. D'une part parce qu'il révèle des effets spéciaux (aujourd'hui encore) impressionnants. D'autre part parce qu'il teinte son récit fantastique d'un ton léger, d'un second degré plutôt atypique au cours de cette période où les films d'horreur devaient absolument faire peur et se montrer tragiques de bout en bout. Au final, The Invisible Man n'a toujours rien perdu de son charme comme de son efficacité, bien que l'on puisse lui reprocher quelques menues redondances et lenteurs.


Revu :

Entretien avec un Vampire (Interview with a Vampire) de Neil Jordan : 15/20
Un film de vampires qui rivalise directement avec le Dracula de Coppola. Entretien avec un Vampire jouit d'un casting haut de gamme (Brad Pitt, Tom Cruise, Kirsten Dunst, Antonio Banderas, Christian Slater, Thandie Newton), d'une histoire riche, classieuse, jouant intelligemment avec le caractère érotique et bisexuelle du vampirisme, et dotée de personnages forts, profondément humains en dépit de leur monstruosité. On pointera néanmoins une mise en scène somme toute limitée qui, lorsqu'elle ne témoigne pas d'un fort académisme, révèle des faiblesses techniques (caméra branlante, câbles soutenant les acteurs facilement discernables, etc.). Le film de Neil Jordan et Anne Rice s'impose toutefois comme une référence du genre.

Le Dernier Exorcisme (The Last Exorcism) de Daniel Stamm : 9/20
Ça voudrait croiser L'Exorciste et Blair Witch mais ça n'en a ni la saveur ni la consistance ni l'étoffe ! Le Dernier Exorcisme est très mal filmé (ce n'est pas parce que c'est censé être un reportage TV que l'on est obligé de se taper des zooms flous grossiers et des cadrages approximatifs tout le long !) et ne possède qu'un semblant d'histoire, sans fondement ni scène flippante. Qu'en retirer ? Une bande-son qui fait son petit effet, une interprète principale (Ashley Bell) épatante, un concept de départ alléchant (un exorciste qui cherche à en démontrer les arnaques). Le reste ne tient pas la route et le spectateur a de toute manière sauté de la voiture en marche depuis bien longtemps !


Revu :

300 de Zack Snyder : 14.5/20
Je dois avouer avoir mieux apprécié qu'au premier visionnage. Même si les plans par ordinateur se distinguent au premier coup d'oeil, même si l'histoire est plombée par quelques longueurs, et même si certains acteurs en font des caisses, 300 bénéficie d'une photographie magnifique, de plans-séquence inspirés et très bien maîtrisés, de combats créatifs, de personnages forts, et d'un style visuel audacieux, qui donne tout son charme à l'oeuvre. Au final, s'il n'est pas exempt de défaut, 300 s'affirme comme un péplum atypique et plutôt réussi.

Borat de Larry Charles : 15/20
Si l'on peut reprocher à ce docu-menteur de ne pas assez privilégier l'improvisation en public et de recourir à trop de scènes scénarisées, Borat se veut une comédie satirique à la fois hilarante et puissante, explorant les travers de l'Amérique sans vergogne et avec beaucoup d'humour, remuant les convenances pour mieux exposer leurs absurdités. Un vrai tour de force, que l'on regarde avec un plaisir évidemment coupable.


Revu :

Minority Report de Steven Spielberg : 16/20
Techniquement saisissant, prenant et intelligent au niveau narratif, interprété avec beaucoup de retenue et d'investissement par Tom Cruise et consorts, Minority Report s'impose sans mal parmi les meilleures oeuvres de Steven Spielberg. Au pire, pourra-t-on reprocher aux compositions de John Williams de se montrer trop discrètes, insuffisamment originales.

Adaptation. de Spike Jonze : 14/20
Une comédie dramatique déjantée, à l'image des auteurs de Dans la Peau de John Malkovich (dont on explore ici succinctement les coulisses). Adaptation. nous emmène dans le quotidien de Charlie Kaufman, scénariste névrosé, timide pathologique, devant affronter l'angoisse de la page blanche alors qu'il doit adapter un livre portant sur les orchidées, totalement dépourvu d'histoire comme de trame narrative. La particularité d'Adaptation. - outre le fait de mélanger continuellement fiction et réalité - est bien de nous convier aux trois dimensions du récit : le scénariste adaptant le bouquin, l'écrivain s'inspirant d'une expérience personnelle avec un chasseur d'orchidées, et la quête du chasseur susnommé. Trois dimensions qui parviennent à se réunir dans le dernier acte, jusqu'à former un cocktail explosif. Même si l'on demeure loin de la qualité d'un John Malkovich, Spike Jonze signe là une comédie atypique, décortiquant intelligemment le processus de création.

Largo Winch de Jérôme Salle - 14/20

Ayant bien apprécié la série télé belgo-canado-française, diffusée de 2001 à 2003, j’avais bien hâte de voir ce film. Malheureusement, j’ai très moyennement apprécié le Largo Winch de Jérôme Salle. J’ai trouvé, que son film était long, mal rythmé, contenait des situations illogiques, avait une réalisation trop classique, un scénario prévisible et moyennement captivant, et une fin interminable aux multiples rebondissements et révélations. Mais, heureusement, la bonne performance des acteurs, surtout celle de Tomer Sisley et Kristin Scott Thomas, les magnifiques décors et paysages, les jolies courbes de Mélanie Thierry et le fait de vouloir connaître le fin mot de cette histoire, m’ont permis de ne pas trop m’ennuyer et de trouver le film, plutôt divertissant.


Harry Brown de Daniel Barber - 13/20

Harry Brown n’est pas trop mal, comme vigilante movie. Michael Caine offre une très bonne performance. Les scènes de meurtres sont vraiment extra. Elles sont très violentes. L’ambiance du film est très glauque. Mais, malheureusement, j’ai peiné à embarquer dans l’histoire de ce film. Je l’ai trouvé longue et peu intéressante. Bref, malgré ses qualités, j’ai trouvé Harry Brown très moyen.

Avril de Gérald Hustache-Mathieu : 15.5/20
Non sans évoquer le Soeur Sourire (sorti 2 ans plus tard, en 2008) de Stijn Coninx, Avril conte le parcours de cette nonne, profitant de ses 2 semaines de retraite silencieuse pour aller retrouver son frère jumeau, dont elle vient juste d'apprendre l'existence. Ce voyage, loin du couvent et des dogmes de la Mère supérieure, va permettre à Avril de découvrir ce qu'est la vraie vie, de se découvrir en tant que femme, en tant que soeur, en tant que fille... Le film de Gérald Hustache-Mathieu est une réussite à part entière, ne versant jamais dans la guimauve, dépeignant le monde des nonnes sans trop en faire, préférant se focaliser sur la "nouvelle naissance" de sa protagoniste. Une protagoniste mangifiquement interprétée par Sophie Quinton, et secondée avec brio par Miou-Miou, Nicolas Duvauchelle, Clément Sibony et Richaud Valls. De surcroît, Hustache-Mathieu fait montre d'une réalisation inspirée, tout en retenue, jouant avec les symboles (surtout dans son dernier quart) et abordant la nudité avec beaucoup de pudeur, presque de candeur. Bref, une oeuvre aboutie, qui séduit irrémédiablement.