John Doggett Extraterrestre Subalterne
Nombre de messages : 2365 Age : 39 Localisation : Québec, Canada Date d'inscription : 29/03/2008
| Sujet: Black Water Jeu 24 Avr 2008 - 18:17 | |
| Black Water de David Nerlich & Andrew Traucki Synopsis: En ballade dans le nord de l'Australie, région tropicale sujette aux inondations, Grace, son petit ami Adam et sa jeune soeur Lee décident de partir pêcher en compagnie d'un guide local. Alors que leur bateau file tranquillement sur la rivière, ils sont attaqués par un crocodile. Le guide est tué et les trois vacanciers se retrouvent bloqués sur un arbre parmi les Mangroves inondées. Pour survivre, ils devront éviter le crocodile mangeur d'hommes et atteindre le bateau qui s'est retourné. En attendant que Rogue, le film de crocodile qu’a réalisé Greg Mclean ( Wolf Creek), sorte en salle ou en DVD, un autre film de crocodile provenant d’Australie est sortie direct en DVD. Pour un premier film, le duo David Nerlich et Andrew Traucki frappe fort, en nous offrant un film réaliste et effrayant. Ce qui est génial de ce film, c’est que sur 90 minutes, les réalisateurs n’ont utilisés que 15 minutes, pour nous présenter les 3 personnages principaux. Les 75 autres minutes sont consacrées à la terreur, que procura ce fameux crocodile. Nos trois héros tenteront de trouver une solution, mais quand on est perché dans un arbre avec seulement de l’eau autour, les solutions ne sont pas très nombreuses, surtout que le crocodile peut surgir à tout moment. Cela en fait un huis clos, des plus angoissant. Aussi, une autre chose qui est fantastique de ce film, c’est que le crocodile est réel. Ce n’est pas un crocodile fait avec des effets spéciaux. Cela permet de donner encore plus de réalisme au film, surtout lors des attaques. Du côté de la mise en scène, les réalisateurs ont misés sur le tragique, plutôt que sur le spectaculaire. Ils utilisent une réalisation très inventive et avec des plans, qui rendent les scènes très stressantes. Mais aussi, comme l’avait fait Greg Mclean dans son Wolf Creek, David Nerlich et Andrew Traucki ont décidés de nous faire découvrir les magnifiques paysages de l’Australie. Black Water possède un rythme lent, très peu de sang et de gore et, on voit très peu le crocodile. Mais, les apparitions, qu’il fait, sont extrêmement efficaces. D’ailleurs, les scènes flippantes et mémorables sont nombreuses dans Black Water. Sans vendre de punch, on a juste à prendre la scène, quand Adam décide de retourner au bateau pour le revirer, on a un magnifique plan au-dessus de l’eau ou encore quand le crocodile apparaît devant les deux femmes, lorsqu’elles veulent traverser la rivière. Il y a aussi, lors de l’attaque du crocodile sur Lee. La caméra bouge beaucoup et, ça fait très réaliste. Toutes ces scènes rendent le film extrêmement stressant. Maintenant, pour ce qui est des acteurs, ils s’en sortent tous très bien et sont réalistes. Leurs gestes et leurs émotions ne sont pas exagérés. On peut facilement s’identifier, à chacun d’eux et ainsi, se demande qu’est-ce qu’on ferait à leur place. Bref, ce Black Water est une jolie surprise. Car, jusqu’à maintenant très peu de film de crocodile était de qualité. Pour un premier film, David Nerlich et Andrew Traucki s’en sortent extrêmement bien. Un film à voir, surtout pour les fans des films d’animal tueur! Note: 17/20 | |
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Le Zonard Extraterrestre en Chef
Nombre de messages : 4286 Age : 37 Localisation : Roswell Film de genre favori : The X-Files : Combattre Le Futur Date d'inscription : 24/03/2008
| Sujet: Re: Black Water Ven 25 Avr 2008 - 11:00 | |
| J'avais déjà de bons apriori concernant Black Water mais ta critique ne fait qu'accroître mon enthousiasme. Il faudrait vraiment que je me penche dessus. | |
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Le Zonard Extraterrestre en Chef
Nombre de messages : 4286 Age : 37 Localisation : Roswell Film de genre favori : The X-Files : Combattre Le Futur Date d'inscription : 24/03/2008
| Sujet: Re: Black Water Dim 28 Déc 2008 - 20:54 | |
| BLACK WATER (2007) Écrit & Réalisé par Andrew Traucki & David NerlichMusique de Rafael MayAvec Maeve Dermody, Diana Glenn, Andy Rodoreda, Ben Oxenbould, Fiona PressPrenant à contre-pied les films de monstres aquatiques classiques, qui visent souvent la surenchère et le cliché (qui vient de citer le Crocodile de Tobe Hooper ?), Andrew Traucki et David Nerlich optent pour le réalisme et la simplicité avec Black Water – à ne pas confondre avec Dark Water ni Open Water (même si ce dernier partage quelques points communs avec le long-métrage de Traucki et Nerlich). Pas de crocodile numérique de 10 mètres de long, ni d’attaques sanglantes outrancières, ni de scènes d’action spectaculaires ; les auteurs de Black Water évacuent la plupart des stéréotypes propres au genre pour se concentrer sur la survie et le cauchemar vécu par ces 3 touristes, piégés par un crocodile au beau milieu des mangroves australiennes. Seulement, si simplicité et réalisme constituent les deux grands atouts de Black Water – pour preuve les apparitions habilement pondérées du crocodile, des séquences aussi réussies qu’effrayantes (en particulier lorsque le reptile remonte lentement à la surface, sa victime dans le gueule) –, ils correspondent aussi à ses plus gros défauts. En effet, autant il était osé de la part de Traucki et Nerlich d’entrer directement dans le vif du sujet (15 minutes suffisent à poser le cadre), autant le reste de l’œuvre est marqué par des lenteurs handicapantes, de sérieux problèmes de rythme, un manque d’originalité ainsi qu’une poignée de clichés et d’incohérences. La faute en revient à un scénario tellement simple qu’il en devient simpliste et redondant, où il ne se passe finalement pas grand-chose, et où les personnages – bien écrits mais inintéressants et assez mal interprétés – ne nous touchent jamais. En conséquence, le visionnage de Black Water s’avère rapidement ennuyeux. Un ressenti guère compensé par la mise en scène on ne peut plus basique de Traucki et Nerlich – qui se paye malgré tout des prises de vue alléchantes (voir ces superbes plans au ras de l’eau) – ou la musique anonyme et souvent à côté de la plaque de Rafael May. Malgré de précieuses qualités (dont un final surprenant de sobriété), Black Water constitue avant tout une sacrée déception. On en retiendra un métrage plus intelligent que la moyenne mais dont la plupart des écueils auraient pu être aisément évités par un traitement moins léthargique de l’intrigue et une interprétation plus profonde des protagonistes. Maintenant, Black Water est-il un semi-échec ou une semi-réussite ? À vous de voir, l’important est que vous l’ayez vu. Car il ne fait aucun doute que cette approche atypique du monstre aquatique mérite qu’on y jette un coup d’œil. NOTE : 12/20 | |
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