Classique du cinéma d'horreur des années « 80's »,
Critters a toujours été un incontournable pour les amateurs qui adorent se délecter de vieux classiques de l'horreur. J'avais déjà eu la chance de découvrir cette petite merveille dans mes jeunes années d'enfance, il avait été assez marquant dans ce temps-là. Il est un peu décevant que ce petit bijoux des années prodiges soit un peu oublié, il faut dire que de le redécouvrir est toujours aussi passionnant. Oubliez les comparaisons avec
Gremlins, il s'agit ici d'un film beaucoup plus stupide et violent que le classique de
Joe Dante. Pour ma part, ce film m'a clairement rappelé pourquoi j'adore autant redécouvrir (même les plus mauvais) classiques qui ont bercés l'amateur de cinéma d'horreur que je suis encore de nos jours.
Dans l'espace où le calme absolu règne, un vaisseau spatial transportant des prisonniers criminels se rend à destination. Les passagers ne sont pas à bout de leur surprise, car une créature à réussit à s'échapper de sa prison. Dès cet incident, des chasseurs de primes sont choisies pour partir à la recherche de la créature. La créature en pleine crise de famine décide de se poser sur Terre. Cet endroit semble répondre à la nutrition qui lui faut. Pendant ce temps, la petite ville fait ses petites activités quotidiennes et tout semble parfait. Une famille aura la malchance d'être les premières proies de la créature qui a eue la chance de se multiplier depuis un petit moment. La famille devra mettre tout en œuvre s'ils veulent survivre aux attaques de ces petites bibittes.
Si vous voulez un espèce de croisement entre de la musique rock, de petites boules qui tuent, des personnages sympathiques et un extraterrestre qui prend l’apparence d’un rocker, ce film est fait sur mesure pour vous. C'est un vrai délice qui offre un scénario classique et peu complexe pour ceux qui adorent la simplicité. Dans le fond,
Critters respecte entièrement la vague de petits films de monstres « soft » des années « 80's ». La ressemblance est frappante entre ce film et
The Gate qui date de la même année. La grosse ressemblance est surtout envers le bordel qui pogne dans la maison vers la fin. On peut aussi voir quelques inspirations envers
The Evil Dead avec le père qui a un bras de fonctionnel et charge son « Shotgun » de la même manière que Ash avec son bras mécanique. Outre cela,
Critters reste un gros « fun » aussi stupide que sérieux. La combinaison marche adéquatement avec ce film, ce qui est une bonne chose pour le coup.
Ma partie préférée reste celle qui se passe avec la famille. Elle offre beaucoup de tension et le grabuge est complètement hallucinant. Digne des meilleurs huit-clos, cette partie offre aussi la chance de retrouver la sexy et charismatique,
Dee Wallace Stone. Elle arrive peut-être avec une prestation moyenne, mais ses seins, sa beauté et son air innocent font la « job ». Elle était assez populaire dans les années 70/80/90 pour ses films de monstres, comme
The Howling,
Cujo,
The Hills Have Eyes,
E.T : The Extra-Terrestrial et
Alligator 2 : The Mutation. Nous avons aussi la chance de voir des monstres qui n'ont aucunement la langue dans leurs poches et font un gros grabuge que même les monstres de
The Gate serait jaloux de voir. La première heure annonce aussi un gros film d'horreur assez éclaté avec des points de vue qui ont beaucoup de ressemblances avec ceux qui sont utilisés dans
Friday the 13th. Bien que les monstres rendus à notre époque soient légèrement mal faits, on n'en retire qu'un gros sourire de nostalgie envers les technologies « cheaps » qui ont été utilisées.
Ça n'enlève rien à la seconde partie de l'histoire qui met en scènes deux chasseurs de primes extraterrestres. Ils utilisent le visage d'un chanteur connu et ont des armes ultras puissantes. Ces deux personnages apportent une dose d'humour que le film a véritablement besoin. On remarque par contre, que plus le film avance, plus on voit que ce sont ces deux chasseurs de primes qui font le plus de dégâts et non les petites bibittes en boules. Ils font un peu perdre de cadence au film. Bien que leurs histoires s'entrecroisent avec celle de la famille, ils font perdre de l'intensité et d'horreur au film. Ce qui n'empêche pas qu’ils procurent un divertissement non négligeable. Leurs costumes apportent une dose de nostalgie et de « kitsch », c'est tellement « cheesy » et minable que cela en devient bon. Bien que les producteurs n’aient visiblement pas d'argent, ça n'enlève aucunement la joie de le revoir !
La distribution à son lot de pauvretés, ce qui n’empêche pas qu’il faut donner crédit à quatre acteurs quand même bons. Il ne faut pas négliger
Dee Wallace Stone, avec sa beauté et ses seins qui en feront rougir plus d'un. Ils ne sont peut-être plus acteurs de nos jours, ce qui n’enlève rien aux performances de
Don Keith Opper et
Terrence Mann (toute la série
Critters) ils sont très bons dans leurs rôles en plus de les reprendre dans les futures suites.
Scott Grimes (
Critters 2 : The Main Course) vient aussi mettre son grain de sel dans ce film, il n'était qu'un enfant à l'époque, mais déjà il était vraiment très bon ! Le reste de la distribution est entre le mauvais et le médiocre, c'est vraiment pitoyable l
Est-ce que j'aimais
Critters dans mon enfance ? Énormément ! Est-ce que je l'aime autant dans mon adolescence ? Non... je l'aime encore plus.
Critters est vraiment un divertissement léger qui ne se fait plus autant de nos jours. Film de monstres « soft » des années 80, ce film vous charmera à coup sûr. Nous pouvons remercier l’équipe New Line Cinema d’avoir voulu faire vivre cette série. Donnez-vous une soirée et donnez-lui un nouveau visionnement. Ce premier chapitre m'a donné le goût de revoir
The Gate !
NOTE: 16/20