Le Zonard Extraterrestre en Chef
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| Sujet: Les Simpson : Aux Frontières du Réel (The Springfield Files) Jeu 28 Jan 2010 - 12:23 | |
| Les Simpson — #3G01 : Aux Frontières du Réel (The Springfield Files) Réalisé par Steven Dean Moore Écrit par Reid Harrison SYNOPSIS Dans la petite ville de Springfield, Homer Simpson profite de son vendredi soir en allant siroter quelques bières chez Moe. Trop éméché pour reprendre le volant, Homer décide de rentrer chez lui à pied. Alors qu’il coupe par la forêt pour aller plus vite, Homer se retrouve nez-à-nez avec une créature phosphorescente qui prétend amener la paix sur Terre et demande à Homer de ne pas s’enfuir. Sur ce, Homer prend les jambes à son cou. Le lendemain, Homer tente d’alerter sa famille, la police et l’ensemble de la ville qu’il est entré en contact avec un extraterrestre. Mais personne ne semble le prendre au sérieux. Du moins jusqu’à ce que deux agents du FBI, Fox Mulder et Dana Scully, viennent enquêter à Springfield, bien décidés à résoudre ce mystère. Et si la vérité n’était pas ailleurs… CRITIQUE Les auteurs des Simpson nous livrent un épisode mythique à la fois pour les fans des bonshommes jaunes que pour les fans d’X-Files. Féru de science-fiction et de films d’horreur, Reid Harrison en profite pour rendre hommage à ses personnages et métrages favoris. Ainsi, entre autres références, le scénariste évoque : Alf (l’habitant de Melmac saluant son audience), Star Wars (Ralph est habillé en Princesse Leïa, Chewbacca fait ami-ami avec Scully), E.T. — L’Extraterrestre (cité lors de la messe du Révérend Lovejoy), Waterworld (qui en prend volontiers pour son grade !), Le Jour où la Terre s’arrêta (le droïde fait partie des suspects arrêtés par Mulder), Rencontres du Troisième Type (la fanfare de l’école joue les fameuses notes du film de Spielberg) ; ou encore Shining (le célèbre « All work and no play makes Jack a dull boy » tapé à l’infini dans la légende) et Psychose (dont le thème musical est utilisé le temps d’une séquence). Bien évidemment, la réussite de cet épisode n’aurait pas été possible sans la participation (vocale) de Gillian Anderson et David Duchovny (et de leurs doubleurs français respectifs, Caroline Beaune et Georges Caudron) — sans oublier Leonard Nimoy, le Spock de Star Trek en personne ! Sur ce point, si l’on reprochera à Gillian Anderson une prestation assez plate, sans intonation, qui laisse penser que l’actrice n’était pas très inspirée par cette parodie ; la performance de David Duchovny est hilarante, n’hésitant pas à ridiculiser son personnage-fétiche et à faire dans l’autodérision. Au final, bien que The Springfield Files témoigne de quelques problèmes de rythme (que viennent faire ces incessants fondus au noir à la fin des gags ?!), l’épisode se suit toujours avec autant de plaisir et d’intérêt, même après une dizaine de visionnages ! Que ce soit grâce aux nombreux gags qui parsèment le récit ou grâce aux multiples références (subtiles et tournées en dérision) faites à la série de Chris Carter. D’ailleurs, cette même année (1998), le créateur d’ X-Files ne manquera pas de rendre hommage à son tour aux Simpson dans le diptyque La Fin (où l’on aperçoit un épisode des Simpson) / Le Commencement (où un certain Homer travaille dans une centrale nucléaire !). D’oh ! NOTE : 16/20 | |
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