1x17 : L'Église des Miracles (Miracle Man)

CRITIQUE
Vu le caractère non mythologique de l’épisode, on pourrait s’étonner de la présence de Chris Carter sur le projet. Mais un simple visionnage suffira à nous en donner une explication. L’Église des Miracles a beau stimuler notre réflexion sur l’aspect autant surnaturel que lucratif et immoral des prodiges, la participation du créateur des X-Files modifie considérablement la donne pour donner à l’épisode une place particulière dans la série. En effet, sur fond de paroles bibliques, L’Église des Miracles approfondit la quête ultime de Mulder : retrouver sa sœur. Sans verser dans le drame pathético-larmoyant ni perdre le fil de la narration, Howard Gordon et Chris Carter nous exposent la sensibilité, la fragilité tout comme l’obstination effrénée de l’agent du FBI.

Si le scénario permet de dépasser le côté « Monstre de la Semaine » inhérent à ce type d’épisode, si les acteurs secondaires ne commettent aucun faux pas, on demeure un peu plus mitigé concernant la participation de Mark Snow et Michael Lange. Comme de coutume, le résultat n’est pas mauvais. Mais force est de constater que le compositeur se montre discret tout au long de l’épisode et que le metteur en scène fait parfois preuve d’une réalisation carrément branlante. Pas de quoi mettre à mal le potentiel de L’Église des Miracles cependant. Loin de là ! Au final, Miracle Man s’accueille sur le versant davantage positif que négatif mais n’accèdera jamais au statut d’épisode mémorable.