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 Anthropophagous (1980)

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Le Zonard
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Le Zonard


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Anthropophagous (1980) Empty
MessageSujet: Anthropophagous (1980)   Anthropophagous (1980) Icon_minitimeDim 6 Avr 2008 - 19:41

Anthropophagous (1982)
Anthropophagous (1980) Anthro10



INTERDIT AUX MOINS DE 16 ANS

Réalisé par Joe d’Amato
Écrit par Luigi Montefiori
D’après une histoire de Luigi Montefiori & Aristide Massaccesi
Musique de Marcello Giombini
Avec George Eastman, Tisa Farrow, Saverio Vallone, Mark Bodin, Bob Larsen, Rubina Rey, Simone Baker, Mark Logan, Zora Kerova

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Anthropophagous (1980) Anthro21Anthropophagous (1980) Anthro23

La Cannibale Exploitation sera passée par des œuvres plus ou moins cultes, à la qualité souvent relative, et au goût parfois douteux. Sans conteste, Anthropophagous figure parmi les plus mauvais. D’ailleurs, sommes-nous réellement capables de parler de film de cannibales – ou d’anthropophages, tout du moins – ? Derrière une intrigue centrale risible – de jeunes crétins se retrouvent prisonniers sur une île mystérieusement déserte –, se tapit un seul et unique anthropophage ayant décimé la population alentour, pour des raisons floues dans les grandes lignes (et dont tout le monde se fout éperdument de toute manière !), déambulant avec une dégaine à coucher dehors et des yeux tellement ouverts en grand que le personnage sombre illico dans la ringardise. Et le scénario ne tarde pas, de son côté, à s’appuyer sur des retournements stupides, un développement général abscons ou irrationnel ; pour se terminer sur un final bâclé à la six-quatre-deux, ne faisant que survoler un aspect qui aurait mérité d’être développé plus amplement – à savoir l’auto-anthropophagie.

Anthropophagous (1980) Anthro13Anthropophagous (1980) Anthro19

Il est dit qu’« un train peut en cacher un autre ». En l’occurrence, Anthropophagous dissimule une gare entière de défauts derrière ce wagon en ruines qu’est le scénario. Joe d’Amato nous rappelle vigoureusement tout ce qu’une bande fauchée peut présenter de pire. Soit des plans excentrés, une mise en scène atroce (où les personnages entrent et sortent sans forcer sur la logique – en se séparant à longueur de temps ! – mais en visant constamment le grand-guignol), une tenue de caméra dépourvue de fougue comme de créativité, des maquillages gore précaires (et radins, de surcroît), des facilités techniques faisant taches (extinction et rallumage de projos de studio en guise d’éclairs ; éclairage des acteurs à l’aide d’une torche pour simuler l’éclat d’une bougie dans le noir, etc.), une pellicule calamiteuse, des ombres parfois suspectes… Outre les stéréotypes révoltants assaillant leur personnage respectif (et presque inévitables pour une production de ce type), les comédiens ne savent visiblement qu’extirper leur texte à toute allure – en plus de pâtir de répliques franchement connes : « un carnet avec des notes écrites à la main : on dirait un journal… » – et demeurent tout aussi médiocres quand il s’agit de jouer les blessés ou de crever.

Anthropophagous (1980) Anthro15Anthropophagous (1980) Anthro17

Mais, à bien y réfléchir, la palme revient à la « musique » (restons prudent avec un tel terme, au risque de blesser toute une communauté de compositeurs dignes de ce nom !) du « film » (idem). Cucul, ringarde, laide et inaudible, la bande-son de Marcello Giombini surgit tel un pic à glace s’insinuant dans l’oreille du spectateur, et ce à plusieurs reprises. Via ses partitions au synthé kitsch, ses thèmes électro criards et ses orgues assourdissants, Anthropophagous s’impose comme une expérience désagréable à part entière. En bref, la merde de Joe d’Amato a tellement mal vieilli et été mal exploitée qu’elle devient rapidement ennuyeuse et inabordable. Sans vouloir jouer les baudelairiens de bas étage, le Temps est une denrée précieuse alors ne la gâchez pas avec une telle immondice visuelle !

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Réalisation : 0.5/5
Histoire : 0.5/5
Acteurs : 1/5
Musique : 0/5


Note : 2/20
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