Slaughter Disc

INTERDIT AUX MOINS DE 18 ANS

Écrit & Réalisé par David Quitmeyer

Musique de Peter J. Gorritz
Avec Caroline Pierce, Robert Williams, Jewels Mackenzie, Travis Lee, Albin Kinsey



Merde ! Moi qui m’attendais à découvrir un film extrêmement gore, je me retrouve avec un putain de porno dégueulasse au possible. Pour l’histoire, un vaurien pervers, passant son temps à se branler devant des pornos, entend parler d’Andromeda Strange, un film de boules extrême et unique en son genre. La particularité de ce « métrage » est qu’il change à chaque visionnage. Ainsi, la première fois, l’actrice nous explique qu’elle adore sentir du sang frais ruisseler sur sa peau (après s’être violemment masturbée jusqu’à se faire saigner l’entrejambe…). La seconde, elle égorge un type après lui avoir donné du plaisir… La troisième, elle défonce la tête d’un mec avec un marteau. Dans la dernière version, le jeune vaurien se rend compte qu’Andromeda est en train de torturer sa propre petite amie. Avant de finir lui-même emprisonné dans le DVD d’Andromeda Strange. Soit une histoire qui se défend plutôt bien mais qui est rendue affreusement laide et imbouffable à cause de scènes pornos permanentes.





En réalité, Slaughter Disc n’est rien d’autre qu’un porno minable et gerbant. Gerbant non seulement en raison de ces scènes porno abjectes (où l’actrice s’amuse par exemple à lécher son propre sang ou à bouffer les morceaux de cervelle de son partenaire trucidé) mais surtout à cause d’une réalisation grand-guignolesque, révélant l’absence de talent d’un metteur en scène amateur, jouant volontiers avec les pires effets de montage, jusqu’à vous donner mal au cœur. Sans parler du jeu théâtral et profondément mauvais des « acteurs » (des figurants, plutôt !) ; notamment Robert Williams, ne pouvant s’empêcher de sonner faux à chaque réplique, à chaque séquence, à chaque expression. Pour ce qui est de la musique, en dépit d’un thème d’introduction hardcore pas trop mal foutu, le reste du « score » se noie dans des essais musicaux navrants. En somme, rien de surprenant. Slaughter Disc n’est qu’un porno hard avec tout ce que ça implique de défauts : scènes inutiles, baise à longueur de temps, acteurs à chier, musique médiocre, réalisation merdique ! À ce niveau, ce n’est plus un conseil, c’est un ordre : passez votre putain de chemin !!





Réalisation : 0.5/5
Histoire : 1/5
Acteurs : 0/5
Musique : 0.5/5

Note : 2/20