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 The Blob (Danger Planétaire — 1958)

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Le Zonard
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Le Zonard


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MessageSujet: The Blob (Danger Planétaire — 1958)   The Blob (Danger Planétaire — 1958) Icon_minitimeJeu 7 Oct 2010 - 15:11

The Blob (Danger Planétaire — 1958) Blob2
DANGER PLANÉTAIRE
(THE BLOB — 1958)


Réalisé par Irvin S. Yeaworth, Jr. & Russel S. Doughten, Jr.
Écrit par Theodore Simonson & Kate Phillips (Kay Linaker)
D’après une histoire d’Irvine H. Millgate
Musique de Ralph Carmichael
Avec Steve McQueen, Aneta Corsaut, Earl Rowe, Olin Howland, Alden ‘Stephen’ Chase, John Benson, George Karas, Lee Payton, Elbert Smith, Hugh Graham, Vincent Barbi, Audrey Metcalf


Lorsqu’un film œuvre tant dans la série B que dans la série Z, peut-on le qualifier de série M (avec un M comme Merdique) ? La question se pose à la vue du Blob d’Irvin Yeaworth, tant le métrage oscille entre le film de science-fiction codifié, propre aux années 50, et la daube sur pellicule, proche des nanars de Roger Corman.

Ici, pas de sangsue ni de crabe géant, mais une espèce de bouse informe et rougeâtre, gonflant et se rétractant continuellement, se nourrissant des êtres vivants qu’elle croise sur son chemin. La suite du récit ne va évidemment pas se concentrer sur la créature mais plutôt sur la bande de « jeunes », sur leurs histoires personnelles, leurs relations amoureuses, leur camaraderie et, accessoirement, sur leurs tentatives pour faire comprendre à la population que la menace engendrée par la bulle de merde rampante est réelle. Mise ainsi au second plan (comme le fait la plupart des films de SF de l’époque), la créature gélatineuse ne suscite aucun frémissement et n’apparaît jamais comme une menace — où diable peut se situer le « danger planétaire » proclamé par le titre français ?!

Face au magma gluant, le spectateur doit en outre se farcir une bande de jeunes têtes à claques en guise de protagonistes. Des jeunes censés avoir moins de 21 ans — vu qu’ils pieutent chez papa et maman — mais qui en paraissent 25… En même temps, quoi de plus normal puisque Steve McQueen, incarnant le leader de la bande, a déjà 28 ans au moment du tournage ?! Un Steve McQueen qui, à force de prendre le film sur ses épaules (à ce titre, l’affiche française — ci-dessous — est éloquente), finit par avoir la grosse tête et par se casser les dents. Guère plus doué que ses collègues (qui soit se marrent devant la caméra, soit arborent une façade mono-expressive), le futur interprète de Bullitt s’en donne à cœur joie dans les expressions graves, les postures théâtrales et les actes héroïques exigés par son contrat.

Comme de coutume, les personnages servent les valeurs idéologiques du modèle américain avant de servir l’histoire. On retrouve donc le petit blondinet innocent ; l’héroïne éperdument amoureuse de son (z)héros, qui fera sans doute une très bonne ménagère, dévouée et soumise, après l’aventure ; les parents attentionnés du héros, véritables caricatures de l’American Way of Life, se heurtant à la sévérité, à la méfiance et à l’incompréhension des parents de l’héroïne ; le policier paternaliste, toujours à l’écoute du couple de héros ; l’officier fasciste, figure du maccarthysme déchu, voulant à tout prix boucler les jeunes cons qui sèment la zizanie ; et les jeunes susnommés, des damoiseaux rebelles sur les bords (ils s’amusent à rouler en marche arrière du mauvais côté de la route, quels durs à cuire !), incarnant la culture rock alors en plein essor.

À l’instar de L’Attaque de la Femme de 50 Pieds et de Plan 9 from outer Space, The Blob fait partie de ces métrages cultes dont la célébrité revient tantôt à leurs concepts, tantôt à leur bouffonnerie, mais jamais à leurs qualités réelles. Tiraillée entre le charme des séries B d’époque (couleurs criardes, protagonistes stéréotypés, dialogues datés, discours idéologique sous-jacent…) et la ringardise des séries Z (monstre ridicule, situations absurdes, etc.), la bande d’Irvin Yeaworth ne sait pas trop sur quel pied danser et finit par paraître très inégale. Mais, dans un cas comme dans l’autre, il faudra beaucoup de recul et de second degré au public pour apprécier le spectacle, même s’il ne pourra, en définitive, feindre quelques fous rires bien mérités…


NOTE : 8.5/20


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