Cadillac Records

Après l'excellent Dreamgirls, je me suis lancé dans un autre film qui suis les traces d'un autre studio, Chess Records, qui lui suis les début de blues.


Chicago, années 1950. Leonard Chess et Phil Chess créent le label Chess Records. Ils signent les plus grandes stars du blues : Muddy Waters, Etta James, Howlin' Wolf ou encore Chuck Berry...


Il y a de quoi être déçu … Caddilac Records va à l'encontre de tout film musical. Ennuyeux par moment (un comble pour un film de blues !), des chansons qui ne casse pas 3 pattes à un canard (Etta James où es-tu? Chuck Berry reviens !) et tout ça pourtant porté par des acteurs excellent comme Mos Deff en Chuck Berry, étonnant et rigolo, Beyoncé en Etta James, complètement hors courant de Deena dans Dreamgirls, Adrien Brody en Chess, touchant et plus que bien, Jeffrey White en Muddy Walters excellent, c'est celui qui porte la moitié du film sur ses épaules.

Ce que je reproche le plus à Cadillac Reccords et plus se pencher sur les succès du studio que ses échecs. Ainsi le racisme est que très peu effleuré, quand il arrive c'est pour nous montré qu'il disparaît, on à l'impression que rien n'a touché les personnages, tout c'est passé avec un arc en ciel et des oiseaux qui chante l'hymne à la joie derrière eux. Alors certes on assiste au problème de drogue de Etta (5 minutes puis on nous fais savoir que tout va mieux), à l'emprisonnement de Chuck Berry et son addiction aux femmes (là aussi on effleure à peine le sujet, 2 minutes et encore, le scénariste à fais de l'humour quand les policiers viennent chercher Chuck). Cadillac Records ressemble donc plus au Bisounours chante le Blues qu'à un vrai film sur les début de Chess record.

Finalement on sort quand même heureux du visionnement du film. De bonnes chansons, des acteurs qui y croit, mais pas assez impressionné, pas assez ému, pas assez envouté pour acheter la BO ni même le revoir. Caddilac Records restera surement à côté de Moulin Rouge et Dreamgirls dans ma collection un sacré moment. Dommage.


12/20