Zodiac de David Fincher Synopsis: Zodiac, l'insaisissable tueur en série qui sévit à la fin des années 60 et répandit la terreur dans la région de San Francisco, fut le Jack l'Eventreur de l'Amérique. Prodigue en messages cryptés, il semait les indices comme autant de cailloux blancs, et prenait un malin plaisir à narguer la presse et la police. Il s'attribua une trentaine d'assassinats, mais fit bien d'autres dégâts collatéraux parmi ceux qui le traquèrent en vain. Robert Graysmith, jeune et timide dessinateur de presse, n'avait ni l'expérience ni les relations de son brillant collègue Paul Avery, spécialiste des affaires criminelles au San Francisco Chronicle. Extérieur à l'enquête, il n'avait pas accès aux données et témoignages, dont disposait le charismatique Inspecteur David Toschi et son méticuleux partenaire, l'Inspecteur William Armstrong. Le Zodiac n'en deviendrait pas moins l'affaire de sa vie, à laquelle il consacrerait dix ans d'efforts et deux ouvrages d'une vertigineuse précision…Ça faisait cinq ans, que de nombreuses personnes dont moi, attendions le prochain film de
David Fincher. Après, nous avoir offert cinq excellent films tel qu’
Alien 3, Seven, The Game, Fight Club et
Panic Room.
David Fincher nous revient avec un thriller, sur le célèbre tueur en série,
Zodiac. Cette histoire vraie, qui est adaptée du livre de
Robert Graysmith, n'est pas encore officiellement résolue. C’est dans les années 60 et 70, un tueur en série sévit dans la région de San Francisco. Deux policiers (
Mark Ruffalo, Anthony Edwards), un journaliste (
Robert Downey Jr.) et un dessinateur (
Jake Gyllenhaal) cherchent inlassablement des preuves pour résoudre cette affaire. Mais, les victimes vont s’accumulées et les preuves vont se faire très minces.
Tout d’abord, la réalisation de
David Fincher est toujours aussi brillante. Ils nous offrent des plans ingénieux, une recréation des années 60 et 70 très réussi et, un sens méticuleux du détail. Le suspense est présent et intense, du début jusqu’à la fin. La scène de la cave est très bien réussie. Elle est extrêmement intense! Il y a quelques scènes qui sont parfois longuettes, mais le film est tellement intéressant, que l’on oublie ces petites longueurs. Les dialogues sont très nombreux, mais des plus captivants. J’ai aussi bien aimé qu’ils nous informent à quelques moments (heures, jours, années), que l’enquête a débutée. Et, malgré que l’on voit peu de meurtres, ceux que l’on voit son très bien mis en scène. Que dire de la finale, que j’ai trouvé tout simplement réussi en tout point. Mais, comme dans tout excellent film, il y a toujours un excellent scénario. Dans ce cas-ci, c’est
James Vanderbilt (
Darkness Falls, Basic, The Rundown) qui a écrit le scénario, en se basant sur le roman de
Robert Graysmith. Son scénario retrace bien les nombreuses années d’enquête, qu’il y a eu sur ce tueur en série. Comme, je l’ai déjà mentionné, il y a des petites longueurs, mais ce n’est pas trop grave. En plus, la prémisse du croque-mitaine qui rôde et qui tue n'a aucune importance, car les enjeux découlent des multiples enquêtes qui s'ensuivent.
La distribution de
Zodiac est très solide! Les acteurs sont tous convaincants dans leur rôle respectif.
Jake Gyllenhaal (
Donnie Darko, Jarhead) est vraiment excellent! Il réussit facilement à nous faire croire à sa déroute. Les deux policiers interprétés par
Mark Ruffalo (
Collateral) et
Anthony Edwards (série télévisée
ER), ainsi que le journaliste joué par
Robert Downey Jr. (
A Scanner Darkly) offrent eux aussi, des prestations des plus intéressantes. Ce cher
Zodiac, leur en fera voir de toutes les couleurs, à ces quatre personnages. Les obsessions omniprésentes amèneront des personnages, à rompre avec leur vie pour perdre leur âme. La musique composé par
David Shire ou non est vraiment très bonne. On a droit à de bonnes chansons populaires.
Zodiac n’est aucunement un film sanglant, où l’on assiste à de nombreux meurtres, comme dans
Seven. C’est un thriller intelligent, avec une enquête qui garde sur le qui-vive, du début jusqu’à la toute fin.
David Fincher prouve encore une fois, qu’il a un énorme talent de réalisateur.
Note: 20/20