Machiavel Super Soldat
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| Sujet: 2019, Après la Chute de New-York Mar 25 Mar 2008 - 2:56 | |
| 2019, Après la Chute de New-York de Sergio Matino a.k.a Martin DolmanEn 1999, une guerre atomique est menée par la monarchie des Horacles détruisant plusieurs continents, la surface du globe a été réduite en un désert putride et radioactif habité par des survivants contaminés ou victimes de transformations génétiques et depuis 2009, la stérilité est générale... plus aucune naissance. En 2019, un courageux hors la loi est chargé de retrouver l'unique femme féconde et de la ramener en vie. L'accroche d'introduction ne tient finalement pas ses promesses, Sergio Martino pense, à l'aide de maquillages assez démonstratifs, installer chez le spectateur une angoisse par delà une idée très mal exploitée mais la nostalgie des 80's prend le pas sur la qualité. L'interprétation foireuse du casting refroidie, ce qui aurait pu être l'étandard du bis italien n'est en définitive, en dehors de ses défauts, pas dénué d'intérêts pour autant. Sur fond d'apocalypse, l'histoire suit son cours, en intégrant au métrage des éléments référentiels, clins d'oeil au spectateur mais le tout est bien trop explicite contrairement aux films de notre époque. Trop de détails tuent le détail. Les personnages donnent un peu trop d'indices à croire que le spectateur est assez ahuri pour ne pas comprendre ce qu'il se passe sous ses yeux. En montrant une jeune femme dans un cercueil de verre on disserne bien l'inspiration de La Belle au Bois Dormant mais est-il vraiment indispensable d'y inclure l'intervention d'un des protagonistes pour piger le truc ? Excepté le fait que cet ersatz de New York 1997 ne soit pas aussi réussi et divertissant que Atomic Cyborg, un autre ersatz d'un film à succès, le célèbre Terminator de James Cameron, 2019 se regarde mais reste fort dispensable sauf bien entendu aux amateurs de ces séries B, qui avec le temps, atteignent le statut dit culte dans la catégorie "nanar", les bons nanars. La petite touche qui relève toutefois le film, comme la plupart des films de l'époque, c'est son ambiance musicale "up tempo" - mélée à des sons plus stridents et aigus - qui amène une touche de puissance aux récits. 12/20 | |
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