Mother of Tears de Dario Argento Synopsis: Sarah, une jeune étudiante américaine à Rome, ouvre naïvement un vieux coffre, relâchant ainsi des forces maléfiques inimaginables. Alors que chaos et meurtres atteignent des niveaux incroyables, Sarah doit utiliser ses pouvoirs magiques inexploités pour détruire la dernière grande sorcière de l'histoire.Comme je l’ai déjà dis, je suis loin d’être un spécialiste de
Dario Argento. Jusqu’à maintenant, je n’ai vu que son chef-d’œuvre
Suspiria et ses deux épisodes de
Masters of Horror,
Jenifer et
Pelts. Donc, ma connaissance sur ce grand maître italien est assez limitée. Malgré tout, cela ne m’a pas empêché, de visionner son dernier long métrage,
Mother of Tears. Comme la plupart des gens le savent, ce film vient clore la trilogie des trois mères.
Avant tout, j’aimerais reprocher à
Dario Argento, d’avoir tourner son film en anglais, au lieu d’en italien. C’est peut-être plus bénéfique côté monétaire, mais ce n’est pas très crédible, surtout quand le film se déroule à Rome. Maintenant, après visionnement, je dois avouer que j’ai bien aimé ce film. Je n’attendais pas ce film avec impatience, à comparer les fans de
Dario Argento. Donc, il est un peu normal, que je ne sois pas déçu, comme la plupart des fans le sont. J’aurais pu aussi bien trouver
Mother of Tears d’un ennui incroyable, mais heureusement, ça n’a pas été le cas. Le dernier
Argento vient mettre un peu d’originalité, dans le monde de l’horreur. Du moins, ça fait changement de voir un tel film, au lieu des navets que nous pond Hollywood, par centaines chaque année.
Tout d’abord, ce qui m’avait énormément impressionné dans
Suspiria, c’était l’utilisation des éclairages. Les couleurs étaient très éclatantes. Ça rendait le film vraiment hallucinant. Et, à ce que j’ai pu lire,
Argento avait utilisé le même procédé, pour Inferno. Mais, malheureusement, pour
Mother of Tears, on n’a plus le droit à de tel éclairage. Ici, on a affaire à un éclairage plus classique, plus réaliste, plus cru et moins flyé. Mais bon, ce n’est pas le drame pour autant. Les décors sont tout de même très intéressants et beaux, sans toutes ses couleurs. Mais, ce que je retiendrai le plus, de ce
Mother of Tears, ce sont ses nombreuses scènes de meurtres très sanglantes, gores et brutales, du début à la fin. Ça va de l’étripage à l’égorgement, en passant par le crevage d’yeux, l’écrasement de tête, la pénétration d’une sorte de lance dans l’entrejambe d’une femme, des scènes de cannibalisme, et bien d’autres scènes aussi marquantes. La finale nous réserve aussi sont lots d’horribles scènes. À part les scènes de meurtres, les scènes de nudités sont aussi de la partie. On pourra en voir, tout au long du film, mais c’est dans la finale, que la nudité sera à son paroxysme.
À comparer les deux précédents opus, où c’est
Dario Argento qui avait écrit, en grande partie, les scénarios. Ici, il collabore avec
Jace Anderson et
Adam Gierasch, tous deux scénaristes sur
Mortuary et
Toolbox Murders, deux films réalisés par
Tobe Hooper. Sans être parfait, leur scénario apporte une vision différente, de ce qu’est habitué d’écrire
Dario Argento. Dans
Mother of Tears, ce sont les prémices d’une folie meurtrière, qui sont mis en images. Une espèce de fin du monde! Les scénaristes abordent des thèmes, touchant au domaine de la sorcellerie, de l’alchimie, ainsi que d’autres sciences occultes. Alors, nous avons droit à des scènes, où il y a des communications outre-tombe, où le pouvoir de l’invisibilité est à l’oeuvre, etc. Malgré ses bons points, on pourra reprocher aux scénaristes, de faire triompher trop facilement le bien, et de ne pas avoir d’avantage utilisé les fameuses sorcières « gothiques ». Ça aurait été préférable, si la confrontation finale avait été de plus longues durées, et si les sorcières « gothiques » avaient été plus cruelles. En ce qui concerne la réalisation de
Dario Argento, elle est très bien maîtrisée. Dès le premier meurtre, il nous livre une mise en scène complètement délirante. Par la suite, on aura droit à de très bonnes prises de vues, ainsi que des séquences très réussites.
Côté casting,
Asia Argento, dans le rôle principal, s’en sort plutôt bien. Sa performance ne restera pas marqué dans les annales, mais ce n’est pas aussi catastrophique, que ce que j’ai pu lire. Pour
Udo Kier, il joue bien son rôle de prête hystérique. Il apparaît, maximum 5 minutes dans le film, mais sa performance est du très bon. On regrettera la mauvaise utilisation de la plantureuse
Moran Atias, dans le rôle de la Mère des Larmes. Certes, elle est magnifique. Mais, malheureusement, à part de voir ses jolis seins, on ne retiendra pas grand-chose, de la « plus cruelle, vicieuse et puissante des trois Mères ». Finalement, j’aimerais seulement dire, que j’ai adoré la trame sonore composée par
Claudio Simonetti. Une magnifique trame permettant au film, d’être encore plus intense.
Au final,
Mother of Tears est un très bon film, avec quelques défauts. Il est clair, que ce film est inférieur à
Suspiria, le seul autre film que j’ai vu de
Dario Argento. Mais selon moi, ce n’est pas un navet, comme plusieurs semblent le dire. D’ailleurs,
Mother of Tears m’a donné encore plus le goût, de découvrir les autres œuvres de ce grand maître italien.
Mother of Tears n’est pas parfait, mais ça aura été un plaisir de le visionner.
Note: 16/20