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| LES BRONZÉS - L'Intégrale | |
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Le Zonard Extraterrestre en Chef
Nombre de messages : 4286 Age : 37 Localisation : Roswell Film de genre favori : The X-Files : Combattre Le Futur Date d'inscription : 24/03/2008
| Sujet: LES BRONZÉS - L'Intégrale Jeu 18 Sep 2008 - 16:15 | |
| LES BRONZÉS (1978) Réalisé par Patrice LeconteÉcrit par l’équipe du SplendidMusique de Pierre Bachelet, Michel Bernholc & Serge GainsbourgAvec Thierry Lhermitte, Michel Blanc, Luis Rego, Gérard Jugnot, Josianne Balasko, Christian Clavier, Marie-Anne Chazel, Dominique Lavanant, Michel Creton, Bruno MoynotSYNOPSISUn car de nouveaux vacanciers arrive au Club Méditerranée. Parmi eux : Bernard, cadre commercial moyen, vient rejoindre sa femme, Nathalie, qui est au club de vacances depuis une semaine. Gigi, jeune secrétaire, vient passer huit jours pour oublier ses peines de cœur, et Jérôme, jeune médecin célibataire, a pour but de pratiquer de nombreuses activités sportives et de conquérir le cœur de jolies femmes. Tandis que Popeye enchaîne conquête sur conquête, Jean-Claude et Christiane, eux, tentent de se créer des ouvertures avec les célibataires du club… en vain.Comédie culte par excellence, Les Bronzés se regarde toujours avec autant de plaisir malgré l’ancienneté de l’œuvre et le nombre (aujourd’hui incalculable, pour ma part) de visionnages antérieurs. Et pourtant, ce ne sont pas là les seules « faiblesses » du métrage : l’histoire se compose davantage d’un enchaînement de sketches que d’un scénario à part entière ; la mise en scène se montre très basique, en dépit de travellings fort bien maîtrisés ; et la musique, comme les costumes, les décors ou les activités dépeintes au club, s’avèrent irrémédiablement kitsch. Seulement, au lieu de ternir l’image du film, ces petits défauts ne font qu’accroître le charme et l’efficacité des Bronzés. Précisément, cette histoire – construite par saynètes – renforce le sentiment de vécu, dégagé par les comédiens et ressenti par le spectateur (un peu à la manière du Camping de Franck Dubosc). Concernant les comédiens justement, s’il est évident que les années écoulées ont perfectionné leur jeu, leur jeune âge et leur manque d’expérience n’influent ici jamais sur le résultat. Tous s’imprègnent parfaitement de leur personnage respectif, quitte à s’effacer complètement derrière le rôle (résultat d’un script élaboré par une équipe soudée et investie). Du coup, Les Bronzés bénéficie d’une galerie de protagonistes à la fois drôles et émouvants, attachants et abjects. On retiendra en particulier Jean-Claude Dusse, pauvre en « ouverture » ; Popeye, sautant tout ce qui bouge sans aucun scrupule ; Bernard et Nathalie, le couple beauf par excellence ; ou encore Jérôme, le parfait branleur. Autant de personnages cultes, dont on se remémore sans mal les déboires : le « massage » de Bernard, le slip-kangourou de Popeye, les cris de guerre de Jean-Claude pendant la séance de karaté et sa noyade dans la piscine, les activités ringardes organisées par le club, le maillot de bain « poil pubien apparent » de Jérôme, les « peintures sur seins », le maillot « en algues » de Jean-Claude, etc. Mais Les Bronzés se démarque aussi par le nombre de répliques cultes qu’il comporte. Au hasard : « BIP BIP ! » (Bourseault) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« Je sais pas quel âge elle a, mais elle aime la bite. » (Popeye) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« Bonsoir, nous allons nous coucher. » (les Allemandes), « Bonsoir, nous allons les niquer ! » (Popeye & Jérôme) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« Bon, bah moi, je vais me coucher. » (Jean-Claude) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« Mais ta gueule, Rascasse… Je t’emmerde, le Belge, je t’emmerde ! » (Bernard) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« Putain… J’me suis niqué 3827 kilos de gonzesse ! » (Popeye) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« Hé, elles feraient chier de me répondre ces deux espèces de pétasses !? » (Jean-Claude), « Il a un malaise le peignoir ? » (Christiane) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« On doit vraiment pas avoir le même sens de l’humour ! » (Jean-Claude) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« T’sais, le truc à quatre, ça m’est pas venu à l’esprit, hein. À quatre, c’est mou. Déjà qu’à deux, c’est dégueulasse ! » (Bobo) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« J’ai passé la nuit avec une femme charmante aux sanitaires. […] J’viens de passer une nuit épouvantable avec une connasse aux chiottes, alors… » (Bernard) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Sans oublier la fameuse danse du village, et l’hymne kitsch qui l’accompagne : « Viens nous voir à Galaswinda. Darladirlardada. Y a du soleil et des nanas. Darladirlardada. » Et vous connaissez la suite ! --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------PHOTOSNOTE : 16/20 | |
| | | Le Zonard Extraterrestre en Chef
Nombre de messages : 4286 Age : 37 Localisation : Roswell Film de genre favori : The X-Files : Combattre Le Futur Date d'inscription : 24/03/2008
| Sujet: Re: LES BRONZÉS - L'Intégrale Mer 24 Sep 2008 - 16:57 | |
| LES BRONZÉS FONT DU SKI (1979) Réalisé par Patrice LeconteÉcrit par l’équipe du SplendidMusique de Pierre BacheletAvec Gérard Jugnot, Josiane Balasko, Marie-Anne Chazel, Christian Clavier, Thierry Lhermitte, Michel Blanc, Dominique Lavanant, Bruno Moynot, Maurice ChevitSYNOPSISLes sept amis qui s’étaient connus dans un club de vacances d’été en Côte d’Ivoire se retrouvent aux sports d’hiver. Bernard et Nathalie, enrichis, affichent leur superbe. Gigi, désormais mariée à Jérôme, tient une crêperie. Christiane, l’esthéticienne, leur revient transformée par l’amour qu’elle a trouvé auprès d’un affable sexagénaire du nom de Marius. Popeye, toujours frimeur, est devenu moniteur de ski. Et Jean-Claude, quant à lui, erre et fantasme dans le vide, croyant vainement à la rencontre féminine qui transformera sa vie…Rares sont les films de commandes – et, qui plus est, les suites de comédie à succès – à atteindre le niveau de réussite (artistique et commercial) espéré. Et pourtant, avec Les Bronzés Font du Ski, l’équipe du Splendid parvient à égaler le scénario du premier volet (paru seulement un an auparavant), voire à le supplanter. Non seulement fidèles à la personnalité qu’ils exposaient dans Les Bronzés, certains protagonistes reviennent ici encore plus hargneux et immoraux (Bernard et Nathalie en tête de liste) tandis que d’autres se montrent plus attachants (Jérôme et Gigi, Christiane) ou plus ridicules (Jean-Claude, espérant toujours pouvoir « conclure »). Pour cette nouvelle aventure, l’ancienne troupe de théâtre a su réitérer avec brio ce qui faisait le charme (et le succès) du film de 1978. À savoir une histoire qui s’écarte du scénario standard au profit d’un enchevêtrement de situations cocasses, qui touchent directement le spectateur pour le vécu qu’elles véhiculent. Des situations d’ailleurs devenues cultes : Jean-Claude braillant « Quand te reverrai-je, pays merveilleux ? » du haut de son télésiège, ou s’entraînant au « piqué du bâton » avec un moniteur amateur de « vin chaud ». Gigi et Bernard frappant, trop tôt ou trop tard, Nathalie alors qu’ils devaient détourner son attention de la douleur pendant le remboîtement de son épaule. Marius et Christiane morts de rire pour des blagues ringardes. Jérôme renversant toute une rangée de skieurs pour frimer, ou devant s’occuper de Copain, le cochon des fermiers du coin. Nathalie se couchant avec ses bottes à ski, ou lançant, du haut de son balcon, le jeu de Scrabble appartenant aux anciens locataires de l’appartement. Bernard pissant sur la mauvaise voiture pour en dégeler la serrure. Les Italiens du refuge baisant ou ronflant comme des animaux. Toute la troupe dégustant la fameuse « foune » des montagnards, ou se brûlant la gorge avec la liqueur de crapaud. Monsieur Camus (excellent Roland Giraud) ramenant les affaires de Popeye, qu’il a laissées auprès de madame Camus… Mais, à l’instar du premier Bronzés, le film de Patrice Leconte se démarque par le nombre de répliques cultes qu’il comporte, dont les plus mémorables resteront : « Oui, Copain, c’est son nom. On l’a appelé Copain comme cochon… » (les fermiers), « Allez, hop, mademoiselle ! Dehors tout ça, hein ! Hop, du balais ! Qu’ils bouffent leur cochon ! Vous avez entendu ? BOU-FFEZ-LE ! » (Jérôme) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« Je t’expliquerai… » (Popeye) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« Vous avez de la pâte ? Vous avez du suc’ ? Alors, avec la pâte, vous faites des crêpes, pis vous mettez du suc’ dessus ! » (Gilbert) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« Écoute, Bernard. J’crois que toi et moi, on a un peu le même problème. C’est-à-dire qu’on peut pas vraiment tout miser sur notre physique… Surtout toi ! » (Jean-Claude) -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- « Et pis, en plus, ce soir, je crois que je vais conclure. » (Jean-Claude) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« Je ne vous colle pas mon poing sur la gueule ? » (M. Camus) -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- « Hé, y a des bêtes ! » (Nathalie), « Mais que c’est joli… ! » (Gigi), « Et pis, c’est propre… On mangerait par terre ! » (Nathalie) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« Dusse. Avec un D comme Dusse. » (Jean-Claude) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« Mais qu’est-ce que ça peut nous foutre que ce soit de ta faute, pauv’ con ?! Fallait pas nous emmener là ! On est dans la merde à cause de toi, et tout ce que tu trouves à faire, c’est te lamenter sur ton sort. T’as rien dans le bide ! T’es bon qu’à être le larbin chez ta femme ! C’est tout ce que t’es bon, pauv’ con ! On est dans la merde ; Gigi, elle nous l’a dit, on va tous crever là. On est dans la merde à cause de toi parce que t’es qu’un con. Et pis, t’es cocu, t’es cocu et t’en redemandes ! » (Bernard) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« Sympa, Jean-Claude. C’est vrai, t’es le seul qui m’accable pas… » (Popeye), « CHAROGNE, J’VAIS TE TUER ! J’VAIS TE TUER ! » (Jean-Claude) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« Mais c’est pas possible, ils peuvent rien faire en silence, les Macaroni ?! ASSEZ ! ASSEZ ! On voudrait dormir ! » (Bernard), « C’EST BON, Y EN A MARRE MAINTENANT !!! » (Jean-Claude) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« Mais je peux pas ! Parce que la neige, elle est trop molle pour moi ! J’y vais mais j’ai peur ! » (Nathalie) -------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------- « Je sais pas ce qui me retient de te casser la gueule, tiens ?! » (Jean-Claude), « La trouille, non ? » (Popeye), « Ouais, ça doit être ça. Allez, on rentre. » (Jean-Claude) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« Nous sommes sauvés ! Je vois le Christ ! » (Gilbert) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------« Faut manger, p’tit, si t’veux d’venir un vrai montagnard ! » (l’aubergiste) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Et bien sûr : « Quand te reverrai-je ? Pays merveilleux. Où ceux qui s’aiment, vivent à deux. » (Jean-Claude) --------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------Bref, même si Patrice Leconte se montre encore moins original dans sa manière de filmer que dans le premier opus (adieu les travellings discrets), et même si Christian Clavier fait souvent dans la surenchère, Les Bronzés Font du Ski tirent l’épingle de son jeu via un script débordant d’humour et de bonne humeur, une musique kitsch mais culte signée Pierre Bachelet, et surtout via des personnages forts, qui ont fait les beaux jours de leurs interprètes respectifs. Sans verser dans la comédie potache ou redondante, Les Bronzés Font du Ski poursuit admirablement les aventures engagées un an plus tôt et vient, sans se forcer, surpasser son prédécesseur. NOTE : 16.5/20 | |
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