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 Tarantula (1955)

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Le Zonard
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Le Zonard


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Tarantula (1955) Empty
MessageSujet: Tarantula (1955)   Tarantula (1955) Icon_minitimeJeu 30 Sep 2010 - 21:29

Tarantula (1955) Tarantula
TARANTULA
(1955)


Réalisé par Jack Arnold
Scénario de Robert M. Fresco & Martin Berkeley
D’après une histoire de Robert M. Fresco & Jack Arnold
Musique de Herman Stein
Avec John Agar, Mara Corday, Leo G. Carroll, Nestor Paiva, Ross Elliott, Edwin Rand, Raymond Bailey, Hank Patterson, Bert Holland, Steve Darrell


Voguant sur le succès de THEM ! (sorti 1 an plus tôt), Tarantula incarne à merveille les fantasmes démesurés de Jack Arnold, voulant à tout prix écraser les fourmis géantes de Gordon Douglas pour entrer dans la cour du King Kong de Cooper et Schoedsack. Seulement, s’il est loin d’être un tâcheron, Jack Arnold n’a pas non-plus l’étoffe de ses aînés et il signe avec Tarantula une série B à double tranchant.

Le problème avec ce genre de productions, c’est que les titres suffisent généralement au spectateur pour deviner les tenants et aboutissants du métrage ; et Tarantula n’échappe guère à ce constat. S’étayant davantage sur un concept que sur une intrigue solide, le script de Fresco et Berkeley ne fait rien d’autre que raconter l’attaque puis l’anéantissement d’une araignée géante, en respectant les normes scénaristiques en vigueur (introduction de la créature, parlotte, méfaits de la créature, parlotte, méfaits, parlotte puis dénouement).
Mais, comme d’habitude avec Jack Arnold, l’histoire ici développée se démarque par sa rigueur, sa créativité. Même si le rendu ne permet aucunement à Tarantula de transgresser son rôle de série B, l’étude réalisée en amont par les auteurs sur le comportement des tarentules et sur les avancées de la science confère un certain crédit à l’œuvre. D’autant que, pour une fois, la taille disproportionnée de la créature n’est due ni à Mère Nature, ni à la bombe atomique, ni au réveil d’une espèce préhistorique, mais bien à des manipulations génétiques (avant l’heure !) commises non pas par un savant fou mais par un scientifique lambda.
De surcroît, force est de constater que Tarantula lésine sur les lieux communs idéologiques propres à la SF de la Guerre Froide (menace venant du ciel, glorification de l’American Way of Life, etc.). Tout au plus pourra-t-on déceler une valorisation très patriotique des forces états-uniennes, acclamées par la foule (et par le public de l’époque, on peut le supposer) lorsqu’elles viennent à bout de la tarentule géante. Un dénouement facile et convenu, qui soutient avant tout que les États-Unis sont la première puissance mondiale et que rien ne pourra les arrêter… Que voulez-vous ? Personne n’est parfait.

Quoi qu’il en soit, ces quelques dérives idéologiques ne freinent en rien l’appréciation de Tarantula, dont l’efficacité technique n’est plus à mettre en question.
Certes, les effets de superposition trahissent leur âge comme leurs trucages (certains caches et certaines transparences sont visibles) et les attaques de l’araignée sur les humains demeurent très kitsch (une plongée en vue subjective sur les futures victimes, hurlant de terreur).
Néanmoins, les déambulations de cette tarentule gigantesque et sa pulvérisation dans les flammes font clairement partie de ces visions qui restent imprégnées sur la rétine et dans nos mémoires.
En somme, bien que Tarantula ne soit pas exempt de défauts et bien qu’il ne fasse que réitérer les bases déjà posées par King Kong, Jack Arnold réussit là un tour de force honorable, que l’on aurait tort de remiser au fond d’un placard.


NOTE : 13/20
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