| | L'Orphelinat | |
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John Doggett Extraterrestre Subalterne
Nombre de messages : 2365 Age : 39 Localisation : Québec, Canada Date d'inscription : 29/03/2008
| Sujet: L'Orphelinat Mer 21 Mai 2008 - 23:10 | |
| El Orfanato de Juan Antonio Bayona Synopsis: Une jeune femme fait l'acquisition du vieux château qui abritait son ancien orphelinat, afin de le transformer en résidence pour enfants handicapés. Mais l'endroit a des effets étranges sur son propre fils, qui y forme d'inquiétantes amitiés imaginaires.En voyant le nom de Guillermo Del Toro (Pan's Labyrinth), en tant que producteur sur ce projet, on ne pouvait que s’attendre, à un excellent film. Et, c’est ce qu’on l’a eu droit, avec le premier film de Juan Antonio Bayona, El Orfanato. Un film qui ne révolutionne pas le genre, celui des films de maison hantée, mais qui est extrêmement efficace. D’ailleurs, Bayona semble s’être beaucoup inspirer du film The Others, d’ Alejandro Amenabar. Juan Antonio Bayona, pour un premier film, s’en sort très bien. Il n’a peut-être pas le grand talent de Del Toro, mais il prouve qu’avec El Orfanato, qu’il a un excellent potentiel. Il réussit à maîtriser, sans trop de mal, les codes et les subtilités du genre. Il a compris, qu’on n’a pas besoin de nombreux effets spéciaux, pour qu’un film soit effrayant. Il s’agit juste, que la caméra soit placée de façon juste et précise, pour nous offrir des très bons moments de terreur. Nous avons qu’à penser à la fameuse scène, quand Laura joue une partie d’1, 2, 3 soleil, avec les enfants. Cette scène m’a gravement fait flipper. Juan Antonio Bayona propose en lieu une lecture simple, efficace, terriblement pure. Aucun artifice, aucun faux bond : la mise en scène n’est ni nerveuse, ni hachurée. L'oeil se pose lentement mais sûrement sur l’histoire, et la suit sans jamais lui couper la parole. Le travail sur les personnages, leur motivation et leur psychologie est excellent, très bien servi par des acteurs qui ont su cerner leur personnalité et les conflits engagés. On peut souligner l'arrivée de ce film de genre qui ne donne pas dans le gratuit, qui a quelque chose de sérieux à dire, et qui plus est le dit correctement, clairement et efficacement. En ce sens, El Orfanato mérite toutes les récompenses qu'on lui attribue. Mais, la réussite du film vient aussi de son scénario solide. Un scénario qui dévoile peu à peu sa mécanique implacable et son efficacité narrative, qui ne lâche jamais prise. Il y a aussi les décors lourds, les paysages magnifiquement sauvages, une musique mélodique d’ambiance et des chasses au trésor haletantes, ainsi que de beaux personnages, qui permettent à El Orfanato d’être d’aussi de bonne qualité. Les comédiens sont tous excellents, leur interprétation est juste et intelligente, surtout Belén Rueda qui joue un rôle difficile et obscur. Un très bon casting! Au final, El Orfanato est un film d’angoisse extrêmement bien maîtrisé. Le jeune réalisateur, Juan Antonio Bayona, n’en est qu’à son premier long métrage et il fait preuve d’un noble respect pour le genre, adulte et habité, et parvient à une totale réussite dans les limites classiques qu’il s’impose. Le potentiel est déjà là, et se voit effrontément à l’écran. Note: 17/20 | |
| | | Le Zonard Extraterrestre en Chef
Nombre de messages : 4286 Age : 37 Localisation : Roswell Film de genre favori : The X-Files : Combattre Le Futur Date d'inscription : 24/03/2008
| Sujet: Re: L'Orphelinat Jeu 22 Mai 2008 - 9:37 | |
| Je n'en ai entendu que du bien. Mais je commence à me méfier parce des bonnes critiques des films, maintenant. Après avoir été déçu par [Rec] et Intraçable... | |
| | | Le Zonard Extraterrestre en Chef
Nombre de messages : 4286 Age : 37 Localisation : Roswell Film de genre favori : The X-Files : Combattre Le Futur Date d'inscription : 24/03/2008
| Sujet: Re: L'Orphelinat Mer 4 Mar 2009 - 20:27 | |
| L’ORPHELINAT (El Orfanato – 2006) INTERDIT AUX MOINS DE 12 ANSRéalisé par Juan Antonio BayonaÉcrit par Sergio G. SanchèzMusique de Fernando VelázquezAvec Belén Ruèda, Fernando Cayo, Roger Príncep, Mabel Rivera, Montserrat Carulla, Óscar Casas, Edgar Vivar, Andrés GertrúdixTandis que le cinéma d’horreur français cabotine jusqu’à en devenir pathétique, le genre ibérique se porte à merveille. Après que Nacho Cerdá ait marqué les esprits avec Abandonnée, et avant que Jaume Balaguero et Paco Plaza ne délivrent leur [Rec] (admirable dans la forme mais imparfait dans le fond), Juan Antonio Bayona revenait aux bases du film d’épouvante, où le suspense et l’angoisse prédominaient encore sur les effusions de sang et l’érotisme gratuit. Dans cette histoire, Laura et son mari Carlos décident de transformer l’orphelinat dans lequel la jeune femme a grandi en centre d’hébergement pour enfants handicapés. Mais, dès leur arrivée, Laura et Carlos constatent que le comportement de leur fils, Simón, devient de plus en plus étrange. L’enfant s’invente de plus en plus d’amis imaginaires, à moins que ceux-ci ne soient des fantômes du passé, venus se venger d’une mort atroce. Sergio Sanchèz et Juan Antonio Bayona signent avec L’Orphelinat un film d’horreur efficace, à la fois poétique, tendu et oppressant. Un constat rendu possible par un développement intelligent, sans poncif ni invraisemblance, et ponctué par un dénouement aussi beau que bouleversant. Notre seul regret ira à une utilisation malvenue d’éléments de tension téléphonés, tels que ces portes qui claquent, ces vitres qui explosent ou tels que ces apparitions soudaines. Des passages qui parviennent à faire sursauter le spectateur et à soutenir l’atmosphère pesante distillée dès le premier acte, mais qui apparaissent un peu trop faciles et décevants au regard du potentiel du métrage. De même, force est d’admettre que, malgré sa force et sa beauté, le score musical de Fernando Velázquez agace plus qu’il ne séduit. La faute en revient à des envolées orchestrales clinquantes, qui jouent clairement la carte de la surenchère dramatique, là où des partitions intimistes et plus discrètes étaient les bienvenues. Des défauts mineurs, en somme, qui ne font pas vraiment d’ombre, d’une part, à notre appréciation globale de l’œuvre et, d’autre part, à la puissance du scénario, à la mise en scène habile de Bayona, ou encore à l’interprétation – naturelle et convaincante – des principaux comédiens (quoique la performance de Belen Ruèda trouve aussi ses limites). D’ailleurs, qui d’autre que des cinéastes talentueux pourraient rendre des situations a priori kitsch (la séquence de parapsychologie, notamment) en passages terrifiants ? Qu’on se le dise, le cinéma de genre ibérique a un bel avenir devant lui ; et L’Orphelinat, bien qu’imparfait, en est une preuve bien réelle. NOTE : 15/20 | |
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| Sujet: Re: L'Orphelinat | |
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