Coraline :
Henry Selick est vraiment un réalisateur de génie, après avoir réalisé deux superbes films d’animation
The Nightmare Before Christmas et
James and the Giant Peach, son nouveau projet m’intriguait énormément. Il adapte le livre de
Neil Gaiman et en plus il en a écrit le scénario. Alors
Coraline ne pouvait que m’intrigué encore plus, car selon beaucoup de commentaires le film serait un genre de
''The Nightmare Before Christmas'' horrifique. Ce qui est sûre c’est que
Henry Selick montre beaucoup plus de talent avec l’animation, que le réel (
Monkeybone).
Coraline est une jeune fille qui est énormément malheureuse dans un monde où personnes ou presque ne s’occupent d’elle. Un jour elle trouve une petite porte celle-ci l’intrigue de plus en plus. En rentrant dans la porte, elle découvre un monde alternatif où ses parents s’amusent tout le temps, où son voisin s’occupe d’un cirque et où le chat de son ami parle. Le plus bizarre par-contre reste les boutons que tout le monde à la place des yeux. Mais bien vite l’amusement est terminé, car sa mère alternative veut la gardé pour toujours et la faire devenir comme elle.
Le scénario d’
Henry Selick est vraiment savoureux et ne semble possédé aucunes limites, tout dans le film semble être encore plus incroyable que la scène précédente. Le monde où atterrit
Coraline est unique et possède son style propre et joyeux. Alors que le monde Normal où est enfermée la jeune fille, est terne, lugubre et ordinaire. L’autre est tout le contraire et semble être donné une envie d’être dans ce monde. J’ai adoré comment
Henry avait le don de changé la couleur de ses images à chaque scène, genre dans une scène tout est comme un conte de fée avec ses couleurs arc-en-ciel (la scène du cirque). Pour ensuite devenir plus noire et avec des couleurs plus magistraux et rêveurs (la scène où
Coraline passe dans un tuyau pour aller vers l’autre porte). Ce genre de technique est vraiment bénéfique pour un film de cette envergure, ça lui donne du piquant et de la vie.
Malgré que plusieurs disent le contraire,
Coraline ce rapproche beaucoup du film d’horreur que du film pour enfant. La séquence où des mains coupent et vident une poupée le montre avec un énorme étonnement. Cette scène en question est sûrement la meilleure scène du film et montre qu’avec un peu de discrétion on arrive à mettre des scènes horrifiques. Sinon plusieurs scènes vont touché souvent le film noir, comme la scène où le chat viens parler à
Coraline. Sinon certaines scènes font des hommages discrets à certains films.
J’ai adoré plusieurs personnages comme l’ami de
Coraline avec son casque de squelettes, la mère alternative et sorcière, le voisin grand et fort. Ses personnages sont vraiment bizarres et intrigant à la fois, car ceux-ci on tous l’air d’être des monstres mais pourtant c’est le contraire (sauf la sorcière). Plusieurs m’on aussi fait penser à des personnages dans le livre d'
Alice’s Aventures in Wonderland de
Lewis Caroll, car celui-ci aussi montre une jeune fille qui découvre un monde différant mais aussi parce que certains personnages sont un peu pareille.
Coraline est vraiment un bon film qu’il faut voir de toute urgence car celui-ci est vraiment un festin pour les yeux (surtout avec les lunettes en 3-D). Si je pouvais voir un film de même à chaque année je ne dirais vraiment pas non ! Mais pour le moment je vois un film d’animation vraiment époustouflant et grandiose. Maintenant j’attends,
9 de
Shane Acker et
District 9 de
Neill Blomkamp. Vraiment écouté ce film qui vaut vraiment la peine et le temps !
NOTE: 15/20