Call a person haphazardly and make fright during 75 seconds, if she is afraid, you win !If the person starts to laugh, you lose If the person hangs up, you lose If the person do not believe your joke, you lose Après une assez longue attente,
Dead Tone (
7eventy 5ive) ressort finalement sur dvd, il était sortit avant, mais son ancien distributeur l'avait discontinué aux États-Unis, on ne saura jamais pourquoi de toute manière. Par contre, le film n'avait pas eu de très bons avis et avait eu beaucoup de problèmes à sortir. Ce qui était assez décourageant quand le monde veut découvrir le film, mais ne voit que de très mauvais avis. De toute évidence,
Dead Tone n'est absolument pas un chef-d’œuvre ou un très bon film, mais comme substitue, il demeure assez bon. Ce qu'il faut retenir, c'est que cette petite production a été faite avec amour et bonheur par nos deux réalisateurs, que sont
Brian Hooks et
Deon Taylor. Il aurait été simplement judicieux de mettre plus que des ingrédients un peu trop facile et déjà vu.
Dans leurs jeunesses, des enfants ont vite appris à faire des blagues. Un soir alors que leurs parents font un party dans la maison, les enfants décident de faire des appels pour s'amuser avec l'interlocuteur. Après quelques personnes qui sont tombé dans le panneau, ils tombent sur une personne qui n’attend pas à rire. Cette même personne cause un carnage en tuent toutes les familles des enfants, avec une hache. 10 ans après ce drame, ceux-ci sont rendues à l'Université, leurs principales activités étant de boire, faire la fête et de jouer à un jeu qui ressemble à celui-ci d'autrefois. Le jour de fin d'examens, ils vont à un manoir, où le jeu, 75, sera une partie de plaisir qui semble assez amusante. Jusqu'à ce qu'un des jeunes compose le mauvais numéro, celui qui fera recommencer le même scénario que dans le passé... Il semble être l'heure pour les jeunes d'avoir une visite d'un tueur qui n’attend pas à rire !
C'est avec les fameuses règles dites plus haut, que
Dead Tone construit sa base, avec des jeunes cons qui vont mourir, un tueur qu'il ne faut pas contrarier et des meurtres imaginatifs, qui sont très bien trouvés. Il aurait, par contre, été mieux avec un scénario mieux ficelé, parce que pour l'heure celui-ci n'a absolument rien de sensationnel à offrir. La première heure n'est qu'une autre manière de présenter des personnages stéréotypes qui n'ont quasiment aucun vrai développement. Pas besoin, selon nos trois scénaristes, puisque ces jeunes seront des victimes pour le tueur ! C'est juste décevant de constater que le scénario ne compense pas cette lacune, il offre peut-être des faux rebondissements, des fausses alertes appréciables et des préliminaires aux meurtres, mais, pour moi, ce n'est pas suffisant pour m'intégrer complètement dans l'histoire. De toute manière, l'histoire veut tellement aller vite que l'on a l'impression d'être dans une version abrégée d'un développement, d'un film qui va dans la section ''Slashers''. On passe en dix minutes, les situations qui seraient appréciables de rallongées, et vice-versa, avec une histoire secondaire qui semble avoir été ajoutée pour mettre un peu de minutes supplémentaires.
Il est aussi décourageant de voir comment rendre certains personnages, vraiment insupportable ! L'homosexuel de service est vraiment fatigant et semble sortir d'une pub pour enfants ! C'est plus de vouloir exagérer des personnalités, mais quand c'est quelque-chose qui tape sur les nerfs, ce n’est pas bon signe. Les deux réalisateurs voudraient offrir de l'autodérision, mais ça ne marche tout simplement pas. Il n'y a pas assez de scènes de ce genre pour permettre de faire vraiment de bonnes choses avec cet aspect du scénario. C'est aussi ce qui empêche de rentrer réellement dans l'histoire, les scénaristes veulent mettre beaucoup de temps sur les futures victimes, mais vont à la vitesse lumière avec leurs personnalités. Ce qui vient contredire l'approche qu'ils tentent de prendre ! Le seul mérite est d'avoir voulu mettre une plus grande importance aux personnages de race noire dans le film qui d’habitude meurent presque les premiers, ironiquement, le protagoniste principal est de race noire (interprété par
Brian Hooks, l'un des réalisateurs du film). C'est le seul vrai mérite envers les personnages.
Après une heure d'inutilité, le scénario explose avec des décapitations en série, des démembrements, un vrai festin ! C'est là que la réalisation commence à être inventive, avec ses multiples plans du haut d'un plafond, le dessous d'une table, etc. Le tueur ressemble peut-être à celui de
Urban Legend , mais son look bourrin n'enlève en rien son côté nostalgique, avec sa hache, la barre est vraiment immense ! La réalisation ne se donne aucune limite et offre des scènes, avec une tension qui marche efficacement. Comme je disais les meurtres sont vraiment imaginatifs, surtout envers la première décapitation qui mérite un gros bravo.
Par après, les moments clichés viennent par dix ! C'est vraiment rendu redondant ces fameux moments où les personnages se disent qu'ils devraient se séparer. Cela gâche les moments forts, mais aussi les tentatives pour remonter la barre qui n'était déjà pas très haute. Ça semble vraiment compliqué d'enlever certaines facilités, et ce n'est pas ce film qui va remettre en question mes dires. Le revirement final vient clore, avec un goût amer dans la gorge, ce magnifique carnage, avec le genre de finale clichée qu'on voudrait tellement enlever ! Seul le dernier plan peut réussir à effacer la ringardise du revirement, mais légèrement...
Dead Tone ne sera pas le film qui fera évoluer le Slashers Movie, mais il reste un divertissement léger. En attendant de mettre la main dessus, essayez de vous prendre
Sorority Row, en programme double, l'effet sera beaucoup plus gagnant !
NOTE: 10/20