End of the Line

Synopsis: Une jeune infirmière prend le dernier métro quand celui-ci s'arrête brusquement au beau milieu du tunnel. Surgit un groupe d'illuminés religieux, croyant que la fin des temps est arrivée, qui attaquent brutalement les passagers dans l'espoir de sauver leurs âmes...



Ça été une très belle surprise, que de visionner End of the Line. Je ne m’attendais à absolument rien et finalement, j’ai eu droit à un bon petit film d’horreur Québécois. Au début du film, on ne sait pas trop où le réalisateur veut en venir, avec ses scènes «chocs ». Sinon, j’ai bien aimé, la partie dans le métro, quand on nous présente tranquillement les nombreux personnages, que l’on retrouvera tout au long du film. Mais, la meilleure partie de End of the Line débute véritablement, lorsque les membres de la secte font leur première attaque, sur les autres passagers du métro. À partir de ce moment là, le suspense va être présent, jusqu’à la fin. Et, c’est alors, que s’en suivra, de nombreuses courses-poursuites à pieds, dans les tunnels du métro. Les principaux protagonistes tenteront de sauver leur peau, face à une horde d’extrémistes religieux, qui chercheront qu’à les tuer. Malheureusement, certains n’échapperont pas à la mort, et ça des deux côtés. La plupart des meurtres sont assez violents et sanglants. Même, il y a certains meurtres, qui sont plutôt hors normes, dont celui d’un enfant et celui d’une femme enceinte. D’ailleurs, celui de la femme enceinte est vraiment particulier, et voir dérangeant.



À part ça, j’ai trouvé la trame sonore de Martin Gauthier vraiment excellente, surtout le « Main Theme ». J’avais des frissons, à chaque fois que je l’entendais. Maurice Devereaux a fait assez bon travail, niveau réalisation. Parfois, certaines scènes font amateurs, mais sinon en général, c’est du très bon. Ce qui est fort intéressant, c’est le lieu où se déroule l’action. À part quelques scènes au début, la majeure partie de l’action se passe sous terre, dans les tunnels du métro. Alors, ça donne de bonnes scènes sombres et l’ambiance de huis clos est encore plus intense. Côté casting, ils ont tous été bien choisis, autant côté gentil que côté méchant. Ce qui est intéressant, dans le casting des extrémistes religieux, c’est le fait que ce soit des personnages de différents âges. Et, ils interprètent à merveille leur rôle. Ils réussissent vraiment, à nous foutre la trouille. Pour l’héroïne du film, Ilona Elkin, elle est très convaincante dans ce rôle et son personnage est très bien écrit, tout comme la plupart des autres personnages. Le plus gros reproche que je pourrais faire au film de Maurice Devereaux, ce sont les dernières minutes du film, qui me semble plutôt incompréhensible. Et aussi, j’aurais aimé en savoir plus, sur cette fameuse secte.



Sans être grandiose, End of the Line mérite le visionnement. Ce film offre de bonnes scènes de meurtres, du bon suspense, une excellente trame sonore et les acteurs sont très convaincants. Le film de Maurice Devereaux s’en sort fort bien. Même, il est beaucoup mieux que bien des films d’horreur, que j’ai pu voir cette année.

Note: 15/20

Le synopsis laisse tout de même penser à un mix entre Creep et l'épisode Un Coin Perdu de la saison 8 d'X-Files. Le premier parce que l'accroche est sensiblement la même. Le second parce que l'épisode met en scène une secte religieuse cherchant à inséminer une larve dans plusieurs hôtes, persuadés d'avoir là une réincarnation du Christ.

Après, cela peut donner un bon résultat mais disons que l'originalité n'est pas forcément de mise.