La Momie (The Mummy) - 1999

Réalisé par Stephen Sommers & Brendan Fraser
Écrit par Stephen Sommers
Musique de Jerry Goldsmith
Avec John Hannah, Rachel Weisz, Arnold Vosloo, Jonathan Hyde, Kevin J. O’Connor



SYNOPSIS
En l’an 1719 avant notre ère, Imhotep, grand prêtre de Thèbes, ose défier le Pharaon en lui ravissant sa jeune maîtresse. Le plus terrible châtiment s’abat sur lui : momifié vivant et enseveli pour l’Éternité dans la Cité des Morts, Hamunaptra.
1923. L’aventurier américain O’Connell découvre les ruines perdues d’Hamunaptra où serait caché le légendaire trésor des Pharaons. Accompagné d’une égyptologue et du frère de celle-ci, il quitte Le Caire pour une dangereuse expédition, entraînant dans son sillage une bande de pilleurs de tombes. La Malédiction de la Momie est sur le point de se réaliser. La Mort n’est que le commencement…





Une autre histoire de momie, me direz-vous. Eh bien non ! Certes, le film nous conte la résurrection d’une momie de l’Égypte ancienne mais le concept va bien au-delà. À l’instar de Pirates des Caraïbes, La Momie allie harmonieusement effets spéciaux réussis, humour tordant, et aventure haletante. Bien que le numérique se fasse sentir, les prouesses techniques n’en sont pas moins remarquables, nous invitant par exemple à découvrir les différentes étapes de la résurrection d’Imhotep ou à contempler la poursuite d’un avion d’entre-deux-guerres par une tempête de sable. Le scénario de Stephen Sommers se voit ponctué de rebondissements grandioses et de situations comiques dont le rendu convainc d’entrée de jeu grâce à la prestation respectable de John Hannah (terrible dans son rôle d’aventurier macho) et Rachel Weisz (jouant à merveille les égyptologues nunuches et coincées). Le reste du casting ne s’avère pas exceptionnel mais nul ne pourrait contester leurs talents d’acteurs – leur personnage respectif ne faisant pas tout le boulot.





On pourrait reprocher à Jerry Goldsmith de se limiter à un score épique somme toute banal. Lui qui nous avait ébloui avec les compositions de La Planète des Singes, se range ici du côté des scores d’aventure dont la trame principale fait pâle figure, misant davantage sur des thèmes grandiloquents de série B. Bien entendu, le résultat demeure honorable, adéquat au métrage de Stephen Sommers. Mais force est de reconnaître que La Momie aurait gagné à posséder un thème central plus prégnant et plus puissant. Quoiqu’il en soit, La Momie s’impose comme une belle réussite à découvrir et re-découvrir encore et encore !