MOSQUITO – 1994 SYNOPSISUne mystérieuse capsule extraterrestre s’écrase au cœur de la forêt du Michigan et génère une étrange mutation génétique. Dans toute la région, les habitants sont sauvagement attaqués par des moustiques géants de 2 mètres d’envergure en quête de sang humain. Quand Megan et Ray découvrent l’effroyable carnage, il est déjà trop tard. Les monstres, de plus en plus nombreux, traquent leurs proies toujours plus loin. Avec l’aide d’un scientifique de l’US Air Force, ils constituent alors un petit groupe de survivants et s’engagent dans un combat explosif pour la survie du genre humain…
Pour ses débuts de carrière derrière la caméra, le spécialiste des effets spéciaux, Gary Jones
, signe un film haletant mêlant action et horreur pure. Les effets spéciaux étonnants signés Richard Jake Jacobson (L’Armée des Ténèbres, Batman & Robin) confèrent à Mosquito une dimension cauchemardesque digne des meilleurs récits de Lovecraft. Gunnar Hansen, l’acteur mythique de Massacre À La Tronçonneuse, retrouve ici son engin de torture au cours d’un final d’une sauvagerie extrême.Alors quand on lit cet immondice de conneries après avoir vu le film, je peux vous dire qu’on se marre bien ou que ces propos deviennent vite éreintants. Horreur pure ? Qui a vu de l’horreur pure dans
Mosquito ? Si des corps en latex et de vieilles animations en guise de monstres, c’est de l’horreur pure, alors oui je veux bien. Des effets spéciaux étonnants, ah bon ? J’ai dû me gourrer de film alors, parce que, vu la gueule des effets spéciaux, il est impossible que l’on parle du même
Mosquito. Mais en plus de dire tout un tas de conneries, voilà qu’ils font se retourner
Lovecraft dans sa tombe. Pour
Gunnar Hansen, bah c’est vrai que c’est sympa de le retrouver – surtout quand il rejoue de la tronçonneuse – mais on comprend aussi pourquoi il n’a pas beaucoup tourné durant 20 ans.
En regardant
Mosquito, on se demande ce qu’il y a de pire dans le film. Difficile à dire quand on remarque la médiocrité de la réalisation – qu’il s’agisse des effets spéciaux merdiques, de la caméra sans cesse tremblotante, des maquillages bidons et des cadavres en plastique -, la musique craignos à mort, l’histoire capilo-tractée et peuplée d’incohérences, et les personnages sans âme ni personnalité.
Bon, l’histoire, pas besoin d’avoir vu
Mosquito pour la connaître : crash extraterrestre, les moustiques sucent le sang des E.T., les bestioles mutent jusqu’à devenir géantes, ils bouffent toute une population de campeurs, un groupe de survivants leur fait front. À la fin, les survivants se réfugient dans une maison, manque de bol, la maison se trouve juste au-dessus du nid des moustiques. Alors les joyeux gaillards décident de faire péter la maison, tout explose et les Gentils Américains s’en sortent vivants.
En réalité,
Mosquito est comme un moustique : agaçant ! Certes, l’idée de se trouver face à un moustique de 2 mètres est déplaisant mais la réalisation à chier et les personnages cucul-la-praline n’arrangent rien.
Néanmoins, je pense que
Mosquito mérite d’être pris au second degré pour être apprécié à sa juste valeur, à savoir un nanar tellement nul qu’il en devient tordant. Les personnages sont à la fois drôles et bidon : entre un groupe de militaires écervelés, un couple ringard composé d’un macho du dimanche et d’une super protectrice de l’environnement, et un scientifique de l’armée peu crédible,
Mosquito se transforme rapidement en une grosse mascarade.
Si l’on ne devait retenir qu’une chose de
Mosquito, c’est la bonne idée d’avoir remis
Gunnar Hansen sur le devant de la scène et de l’avoir réconcilié avec sa tronçonneuse. D’ailleurs quand
Hansen choppe la tronçonneuse, il déclare : « Ça doit faire 20 ans que j’ai pas joué avec… ».
Hansen fait donc son requiem à Leatherface même si on préférerait qu’il tronçonne du péquenaud ou du post-ado que des moustiques géants.
Réalisation : 1/5
Musique : 1/5
Acteurs/Personnages : 2/5
Histoire : 1/5Gunnar Hansen, nostalgique, se la rejoue Leatherface...Oh le joli faux coup de poing à 20 centimètres du menton !Note : 5/20