Mars 2056

Synopsis :
Un « Gardien de l’Ordre », Colton Templar, est à la recherche de son frère. Lors de son enquête, il découvrira qu’une puissante compagnie minière intergalactique dissimule un terrible secret.



Dans la même lignée que le merdique Apocalypse, je vous présente aujourd’hui Mars 2056 ! Alors, cette fois, les traducteurs ont fait fort puisqu’ils sont passés de Mars à Mars 2056 alors qu’aucune date n’est indiquée dans le film. Ce qui n’est pas sans contribuer à la ringardise du métrage étant donné qu’il est tout simplement improbable que le peuple terrien ait, dans 50 ans, colonisé la planète Mars, et que cette micro-société se soit déjà transformée en un nouveau Harlem mal famé.


Cowabunga ! 8)




Encore un film sans histoire : un Gardien façon Jean-Claude Van Damme vient enquêter sur la mort de son frère. Mais le couillon tombe sur une bande de malfrats craignos du slip contre lesquels il cogne plus qu’il ne cause. À côte de cela, le film tente tout de même de se prendre au sérieux alors nous balance une intrigue à deux balles comme quoi les Hauts-Placés de la société infecteraient volontairement ses occupants avec le Silex, ressource minière principale de la planète. Et puis, à la fin, rien. On n’a pas avancé d’un poil. Templar a cassé la gueule à un peu tout le monde et décide de s’engager dans l’armée pour casser un peu plus de gueules. Même Schwarzenegger ou Van Damme n’aurait pas osé !



Rien de surprenant si je vous dis que la réalisation est à la hauteur du scénario. La mise en scène montre clairement le peu de talent du réalisateur. Les effets spéciaux sont corrects, il faut le dire, mais rien de bluffant ni de spectaculaire. Les décors rappellent étrangement les plateaux-télé sans-le-sou. Les acteurs sont minables, ne savent pas tenir un rôle, et ce ne sont pas les discours débiles et quasi inexistants qui vont rattraper cette lacune. La musique est restée bloquée aux années 80 (on est en 1996…) et l’ascenseur s’est contenté de renvoyer des thèmes déjà fortement usités.



Pour faire court, passez votre chemin ! Mars 2056 rappelle douloureusement que la Science-Fiction est également accessible à des gens sans talent ni inspiration, et que les boîtes de production préfèrent investir dans des séries Z bidon plutôt que dans des courts-métrages intelligents ou des films d’auteur fort intéressants…



Réalisation : 2/5
Musique : 2/5
Acteurs/Personnages : 0.5/5
Histoire : 0.5/5


Note : 5/20