1x20 : Le Retour de Tooms (Tooms)

CRITIQUE
Voilà un retour que les fans attendaient depuis le début de saison ! En seulement deux épisodes, Tooms est devenu l’un des monstres les plus populaires des X-Files (aux côtés de l’Hôte et des trois frangins difformes de La Meute). À tel point d’ailleurs que le rôle-phare de Doug Hutchinson lui a collé à la peau tout au long de sa carrière (alors que l’acteur peut tenir des performances tout aussi déstabilisantes comme le prouve son personnage de gardien tyrannique dans La Ligne Verte).

Ce rapide retour sur le devant de la scène clôt le diptyque de manière spectaculaire, appuyant l’aspect répugnant (le ramassage des bêtes mortes…) et effrayant du protagoniste. Particulièrement dans le dernier quart de l’œuvre où Tooms complète sa liste de victimes et où Mulder vient perturber l’hibernation du monstre. Des moments de flippe qui préfigurent déjà les orientations glauques que suivra la série au cours de la 4e saison.

Quelques éléments font défaut au script de Morgan et Wong (le corps de la dernière victime de Tooms jamais retrouvée par les autorités mais ensevelie sous seulement quelques centimètres de terre…) mais la performance de Hutchinson fait toute la différence. De même, Le Retour de Tooms se trouve magnifié par la mise en scène impeccable de David Nutter, agrémentée d’une direction de la photo exemplaire enchaînant les jeux d’ombres et de lumières ou manipulant avec élégance les contrastes de couleurs.

On n’oubliera pas non-plus de citer les thèmes chers à Mark Snow, reprenant pour l’occasion les ambiances sonores de Compressions. Sans surprise, ce 2e volet s’inscrit parmi les épisodes cultes et les meilleurs opus des X-Files que l’on ne se lassera jamais de redécouvrir encore et encore.