Le Zonard Extraterrestre en Chef
Nombre de messages : 4286 Age : 37 Localisation : Roswell Film de genre favori : The X-Files : Combattre Le Futur Date d'inscription : 24/03/2008
| Sujet: The Mysterious Mr. Wong (1934) Mar 8 Nov 2011 - 0:20 | |
| THE MYSTERIOUS MR. WONG(1934) Réalisé par William NighÉcrit par Lew Levenson, Nina Howatt & James HerbuveauxD’après une histoire de Harry Stephen Keeler ( The Twelve Coins of Confucius) Musique d’ Abe MeyerAvec Wallace Ford, Bela Lugosi, Arline Judge, Fred Warren, Lotus Long, Robert Emmett O’Connor, Edward Peil, Luke Chan, Lee Shumway, Etta Lee, Ernest F. YoungSYNOPSISMenant une enquête au sein de Chinatown, le journaliste Jason ‘Jay’ Barton se fait kidnapper par Mr. Wong, un mégalomane qui tente de réunir les douze pièces en or de Confucius, ce qui lui procurerait richesse et pouvoir… Bela Lugosi n’a pas joué que dans des chefs-d’œuvre, ce n’est un secret pour personne. Pour autant, il existe un fossé entre ses nanars habituels et ce Mysterious Mr. Wong. À première vue, rien que de très banal : l’histoire est d’une nullité affligeante. Les personnages ne manifestent aucune émotion à la découverte d’un cadavre ― même quand il s’agit de l’une de leurs connaissances… Les meurtres sont essuyés à la va-vite : on serre une corde au cou d’un adversaire durant une seconde, et hop ! le voilà mort ! Qui dit mieux ?! Les fins de dialogues sont constamment mangées par des transitions trop hâtives (économie, quand tu nous tiens…). La musique pseudo asiatique ― en fait une boucle répétée inlassablement ― irrite très rapidement (surtout si vous avez la mauvaise idée de regarder la bande-annonce disponible sur le DVD !). Le film ne s’encombre guère de scènes d’exposition ― évidemment trop chères à tourner ― et abuse, par conséquent, des articles de journaux filmés. Et Bela Lugosi remplit ses poncifs usuels : faire les gros yeux, effrayer les jeunes demoiselles, avant de se faire tuer dans la dernière minute… S’ils ne participent pas à la réussite du métrage, ces éléments permettent au moins d’en rire. Ce qui nous empêche toutefois d’apprécier l’humour ― volontaire (dialogues tournés vers la gaudriole et la dérision) ou involontaire ― du film, c’est bien sa tendance à scander des propos ouvertement racistes. Scénaristes et acteurs s’en donnent ainsi à cœur joie dans la moquerie puérile des accents et gestuelles asiatiques. Un type d’humour qui amusait probablement la communauté blanche des années 30 (et les abrutis de la génération actuelle) mais qui provoque désormais consternation et indignation… Au fond, cela ne fait qu’accentuer l’âge d’un film qui partait déjà en couilles… euh, avec très peu d’atouts ! Il est évidemment appréciable de découvrir aujourd’hui les œuvres mineures et méconnues du sieur Lugosi. Mais ce plaisir ne saurait compenser les énormes lacunes : du script ― de la réalisation ― du montage ― des performances ― de l’accompagnement musical (rayez les mentions inutiles ― comment ça, vous n’en rayez aucune ? On vous comprend !). NOTE : 6/20 | |
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