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 Resident Evil : Afterlife

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Le Zonard
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Le Zonard


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MessageSujet: Resident Evil : Afterlife   Resident Evil : Afterlife Icon_minitimeSam 25 Sep 2010 - 18:18

Resident Evil : Afterlife Afterlifeb
RESIDENT EVIL : AFTERLIFE
(2010)


Écrit & Réalisé par Paul W.S. Anderson
Musique de Tomandandy
Avec Milla Jovovich, Ali Larter, Wentworth Miller, Kim Coates, Shawn Roberts, Sergio Peris-Mencheta, Boris Kodjoe, Spencer Locke


Après Resident Evil : Extinction, Paul W.S. Anderson continue à prendre ses distances par rapport au jeu vidéo original, tentant ainsi de créer un univers filmique plus personnalisé. Seulement, à force de s’écarter de ses modèles et de réduire les concepts et personnages d’origine à de simples faire-valoir ― voire à de vulgaires clins d’œil ―, le cinéaste a fini par pondre des objets n’ayant plus grand-chose à voir avec l’imagerie des jeux Capcom, ni même avec leur esprit.
De fait, le problème majeur avec Paul Anderson, c’est qu’il a toujours considéré, à tort, Resident Evil sous l’angle du film d’action, jamais sous celui du registre horrifique, donc en contradiction totale avec la nature des matériaux de base. Et, sur ce point, Afterlife s’avère hélas particulièrement représentatif.

Ainsi, après une introduction léchée ― dans laquelle la pluie s’abat harmonieusement sur une jeune femme infectée en plein Tokyo ― qui laisse le spectateur optimiste quant à l’utilisation de la 3D, le quatrième volet Resident Evil tombe dans un patchwork insipide de Matrix, Terminator 2, L’Armée des Morts, Kill Bill ― Volume 1, avec une pointe de Terminator Renaissance et du Jour des Morts-Vivants version 2007. Une chute vertigineuse vers le grand guignol, donc, dont il ne saura jamais se relever.
En effet, on y voit Alice et ses clones jouer du katana en slow motion et en tenue moulante, affronter non pas des morts-vivants mais des militaires armés jusqu’aux dents de Umbrella Corporation. On y croise également un Wentworth Miller (Prison Break) se prenant pour John Connor dans la peau de Chris Redfield. On retrouve aussi l’horrible Albert Wesker, ici clairement assimilé à une entité biomécanique aux yeux rouges (soit tout l’aspect négatif du personnage développé dans Code Veronica X !). Et, bien entendu, tout le suspense et toute l’intensité des jeux originaux ― reposant sur les silences, les passages sombres et angoissants, la suggestion ― sont soit réduits à des sursauts furtifs et miteux, soit remplacés par des scènes de fusillade sans saveur ni créativité.

Comble de cette fumisterie, le scénario se blinde de raccourcis simplistes, illogiques, et d’absurdités en tout genre. Parmi les perles concoctées par Anderson, on retiendra le fait que Wesker ne crève jamais, qu’il s’échappe d’une cellule inviolable et explose en plein vol après qu’Alice ait placé une bombe dans son avion (alors qu’elle ne pouvait pas deviner qu’il s’enfuirait à bord). Ladite Alice survit au crash d’un hélicoptère alors qu’elle est redevenue humaine, et alors qu’elle n’y avait pas vraiment survécu la première fois (cf. la fin d’Apocalypse). Les personnages sont capables de sauter à plus de 2 mètres de haut (quelle détente !). On nous annonce qu’il reste 2000 survivants à bord du cargo alors que l’on en compte moins d’une centaine à l’arrivée. Encore « mieux », Paul Anderson livre le pire des twists finaux jamais donnés à la saga Resident Evil (le film se coupe en pleine action), qu’il achève par un épilogue militariste directement emprunté à Avatar (on est donc loin, encore une fois, de l’univers dépeint par les jeux Capcom).
Seuls bons points de ce scénario (aussi fade que rebutant) : l’introduction du colosse cagoulé ― issu de Resident Evil 5 ― se trimbalant avec une massue tranchante gargantuesque ; et la fin de l’aspect mutant/super-héros du personnage d’Alice (bah oui, Wesker lui a injecté des nanomachines ― dont le bruit de mastication (!) évoque celui de cochons d’Inde enragés (!!) ― afin de neutraliser les gênes du virus T !).

Pour ce qui est de la mise en scène, autant le choix de Russell Mulcahy s’avérait contestable mais finalement appréciable pour Resident Evil : Extinction, autant la décision de remettre Paul Anderson au poste de réalisateur n’augurait rien qui vaille. Non pas que le bonhomme ne sache pas tenir une caméra (l’ensemble est plat et très académique, certes, mais correct pour un film d’action de cette trempe), le souci vient plutôt du fait qu’il accouche d’une mise en scène pataude et crétine, doublée d’une direction d’acteurs surfaite, théâtrale et caricaturale au possible.
Résultat : les comédiens cabotinent à fond. Ainsi, Milla Jovovich fait peine à voir, l’actrice n’étant guère aidée par une ligne narrative cucul-la-praline (ses monologues face à la caméra rappellent l’émission voyeuriste Confessions Intimes). Ali Larter confirme, elle, que son jeu ne vaut pas un sou (il faut ainsi la voir en faire des tonnes lors du combat contre le colosse). Shawn Roberts (vous savez, ce blondinet tête-à-claques que l’on se farcit en Albert Wesker depuis le second opus !) est d’une nullité déconcertante. Parmi les nouveaux à se jeter dans l’arène (ou dans la gueule du loup, plutôt), Wentworth Miller perd toute crédibilité dès qu’il ouvre la bouche, alors que son charisme se prêtait bien au personnage de Chris Redfield ; et la performance (lisse) de Kim Coates s’élève au niveau de celle de Mike Epps ou d’Ashanti dans le précédent chapitre, c’est dire…
Sur le plan strictement technique, l’utilisation de la 3D se révèle (sans trop d’étonnement) purement accessoire, sans aucune teneur narrative ou esthétique. Concernant les (rares) aspects positifs attribuables à la réalisation, au mieux pourrait-on souligner l’existence d’un magnifique travelling latéral en stop motion, ou encore l’existence de combats à mains nues en plan-séquence à 360°… Mais seulement si Anderson ne les avait pas pillés au 300 de Zack Snyder !

En bref, même pour un cinéphile conciliant et bon public, les arguments seraient bien difficiles à trouver pour défendre Resident Evil : Afterlife (ne parlons même pas des compositions de Tomandandy, trop proches d'un clip de house à deux balles). Le spectateur est désormais las de voir un pseudo cinéaste passer son temps à se jouir dans les mains, en détruisant au passage une filiale prestigieuse. Il n’y a plus qu’à espérer qu’un scénariste digne de ce nom, décidé à respecter l’esprit des jeux vidéo originaux, s’attèle à une réelle adaptation de Resident Evil. Hélas, avant qu’une telle requête ― légitime mais probablement vaine ― ne soit exaucée, il est fort possible qu’Anderson nous assène d’un ou de plusieurs autres opus, aussi merdiques que celui-ci, si ce n’est plus…


NOTE : 7.5/20
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MessageSujet: Re: Resident Evil : Afterlife   Resident Evil : Afterlife Icon_minitimeLun 10 Jan 2011 - 0:37

Resident Evil: Afterlife de Paul W.S. Anderson

Resident Evil : Afterlife Reside17

Synopsis: Dans un monde ravagé par une infection virale, transformant ses victimes en morts-vivants, Alice poursuit sa quête, pour trouver des survivants et les amener en lieu sûr. Son combat mortel avec la corporation Umbrella atteint de nouveaux sommets, mais Alice reçoit de l’aide inattendue d’une vieille amie. Un nouvel indice qui leur promet un refuge sécuritaire contre les morts-vivants les amènent à Los Angeles, mais lorsqu’ils arrivent, la ville est envahie par des milliers de créatures et ils réalisent, qu’ils sont sur le point de s’enfoncer dans un piège mortel.

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Resident Evil : Afterlife Exclus10

Et oui! Que vous voulez, que je vous dise? Comme les trois précédents opus, j’ai adoré le quatrième. Certes, le film manque totalement de scènes d’horreur et l’histoire est d’une incroyable simplicité, pire que celle des trois premiers films, mais quel putain de divertissement. Tout d’abord, la scène du début est vraiment énorme. Une scène magnifiquement filmé et intense! Et, les 15 minutes, qui s'en suivent, sont vraiment extra, avec de l’action non-stop, dans lesquelles Alice et ses clones attaquent une autre centrale d’Umbrella Corporation. La suite du film va s’avérer assez semblable à ses 15 minutes là, donc beaucoup de scènes d’action, surtout du gunfights mêlés à du slow motion. Et, il y a aussi une scène vraiment extra, où Alice et Claire affrontent un colosse, armé d’une massue. D’ailleurs, pour les scènes d’action, il faut donner crédit au réalisateur, Paul W.S. Anderson. Ce dernier a prouvé, dans chacun de ses films, qu’il savait bien manier la caméra et pouvait nous offrir des scènes d’action de qualité. De plus, Resident Evil : Afterlife regorge de plans d’une incroyable beauté.

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Resident Evil : Afterlife Reside19

Sinon, niveau personnage, à part Alice (Milla Jovovich) et Claire (Ali Larter), on fait aussi la rencontre de nouveaux, tel Chris Redfield (Wentworth Miller), Bennett (Kim Coates) et Luther West (Boris Kodjoe) (dommage que la très jolie et sexy Crystal (Kacey Barnfield) se fasse aussi rapidement tuer) et d’anciens, comme Albert Wesker (Shawn Roberts) et Jill Valentine (Sienna Guillory). L’interprétation de ceux-ci est assez inégale, mais demeure tout de même très acceptable. À part ça, les zombies et les chiens-zombies sont vraiment bien faits. Il est dommage, qu’ils arrivent aussi tard dans le film. Les effets spéciaux sont très réussis. Les décors sont vraiment superbes, tout comme la photographie. Et, j’ai trouvé la trame sonore, composée par tomandandy, vraiment excellente. Elle permet de donner beaucoup de rythme et d’intensité aux scènes.

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Resident Evil : Afterlife Small_20

Au final, Resident Evil : Afterlife est un bon gros divertissement, qui plaira à ceux qui ont aimés les trois précédents films.

Note: 17/20
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MessageSujet: Re: Resident Evil : Afterlife   Resident Evil : Afterlife Icon_minitimeLun 10 Jan 2011 - 16:32

John Doggett a écrit:
Au final, Resident Evil : Afterlife est un bon gros divertissement, qui plaira à ceux qui ont aimés les trois précédents films.

Perdu !

Le problème avec Afterlife, c'est qu'il oublie complètement l'essence même des jeux Resident Evil, en se fourvoyant ici dans un mix abject de Matrix et d'actioners purs et durs. Au moins les précédents volets prenaient le temps de faire des clins d'oeil au jeu et, surtout, de verser dans le film d'horreur.
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MessageSujet: Re: Resident Evil : Afterlife   Resident Evil : Afterlife Icon_minitimeLun 10 Jan 2011 - 18:17

Bah....le combat contre le colosse est un clin d'oeil, non? À ce que j'ai lu, c'est le boss dans le 5e Resident Evil, si je ne me trompe pas. Smile
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MessageSujet: Re: Resident Evil : Afterlife   Resident Evil : Afterlife Icon_minitimeMar 11 Jan 2011 - 0:07

Ouais mais c'est davantage piqué à Silent Hill qu'à Resident Evil. Ceci dit, le colosse est sans aucun doute le seul bon point de ce 4e volet. Le combat dans la salle de bains est vraiment réussie. C'est bien la seule... Laughing
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