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 Vingt-Quatre Heures chez les Martiens (Rocketship X-M ― 1950)

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Le Zonard
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Le Zonard


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MessageSujet: Vingt-Quatre Heures chez les Martiens (Rocketship X-M ― 1950)   Vingt-Quatre Heures chez les Martiens (Rocketship X-M ― 1950) Icon_minitimeMar 21 Sep 2010 - 18:35

Vingt-Quatre Heures chez les Martiens (Rocketship X-M ― 1950) Rocketshipxm
VINGT-QUATRE HEURES CHEZ LES MARTIENS
(ROCKETSHIP X-M ― 1950)



Écrit & Réalisé par Kurt Neumann
Musique de Ferde Grofé
Avec Lloyd Bridges, Osa Massen, John Emery, Noah Beery Jr., Hugh O’Brian, Morris Ankrum, Patrick Ahern, Sherry Morland, John Dutra, Katherine Marlowe


Sachant que les spationautes de l’histoire atterrissent sur Mars seulement 20 minutes avant le générique de fin, et sachant qu’ils se confrontent à la population locale encore plus tard dans l’avancement du récit, qu’est-ce qui a bien pu passer par la tête des exploitants français ― si ce n’est une astuce malhonnête pour vendre leur produit ou une consommation abusive d’alcools forts ― pour traduire Rocketship X-M en Vingt-Quatre Heures chez les Martiens ?! Ceci étant, au vu du résultat fini, ce retitrage promotionnel apparaît comme un indicateur pertinent du spectacle que l’on doit se farcir !

Réalisé 19 ans avant que l’homme ne marche sur la Lune (l’a-t-il réellement fait d’ailleurs ou s’agissait-il d’une machinerie gouvernementale visant à affirmer la domination technologique des États-Unis face à l’URSS ? On ne l’a jamais vraiment su… Mais mettons un terme à cette digression paranoïaque !), le film de Kurt Neumann se pourvoie de tous les poncifs et de toutes les obsessions de la science-fiction de la Guerre Froide. À savoir un désir de conquête de l’univers, doublé d’une confirmation que les Terriens ― et plus particulièrement ceux d’Amérique du Nord ― sont les êtres les plus évolués du système solaire (ici, les Martiens sont des primitifs encore à l’âge de pierre).
D’une manière plus générale, le scénario de Kurt Neumann ne fait que suivre les canons des récits hollywoodiens d’alors : prologue sur les mystères de l’univers ; acte 1, introduction des personnages et de l’intrigue ; acte 2, lancement de la navette puis remplissage des creux via les dialogues ; acte 3, arrivée sur la planète Mars, dénouement échafaudé à la va-vite ; épilogue sur l’avenir de la science…
En somme, Rocketship X-M ne nous offre rien de très original ni de très captivant mais il parvient quand même à empirer la situation par son absence de rigueur scientifique. En effet, les astronautes embarquent à bord du vaisseau vêtus comme des civils ; l’absence de gravité ne s’applique qu’aux habits et aux objets (ce qui nous vaut, soit dit en passant, une scène amusante dans laquelle l’harmonica d’un protagoniste se fait continuellement la malle) ; personne ne s’attache lorsque le pilote met les gaz…

Mais si ces faiblesses narratives passent encore (elles ne font que trahir les 60 années du métrage), la pilule est plus difficile à avaler sur le plan technique. De fait, Kurt Neumann se révèle être un piètre metteur en scène, surtout quand il s’agit de diriger ses acteurs, qui cabotinent ici à longueur de temps (en particulier cette tête à claques de Lloyd Bridges). Et le pseudo réalisateur n’est guère aidé, il est vrai, par des décors minimalistes, souvent ringards, et par des effets spéciaux vieillots (maquettes translucides).

Malgré tout, Rocketship X-M bénéficie de quelques éléments positifs (l’utilisation d’un filtre cuivré pour filmer les séquences sur Mars) ou surprenants pour l’époque (l’absence de happy-end ; l’introduction d’une femme parmi les scientifiques de la navette ― même si elle n’est au final que l’être chétif conventionnel, à la merci des personnages masculins).
Mais il en faudrait évidemment davantage pour pallier à la vieillesse et à la kitscherie de l’ensemble ; des tares ici trop prononcées pour s’adjoindre du moindre charme. Par ailleurs, il conviendrait de saluer l'innovation technique et narrative du métrage, mais ce serait omettre que les véritables pionniers du genre (George Méliès, Fritz Lang, pour ne citer qu'eux) sont apparus bien des années auparavant...


NOTE : 6/20
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