The Fourth Kind est basé sur des faits véridiques qui arrivent encore actuellement, selon l'équipe du film, dans plusieurs pays. Ce film est peut-être sortit de nulle part, mais la surprise reste très grande, avec son contenu qui semble assez réaliste. Bien que la réussite de ce film était assez mince, le réalisateur
Olatunde Osunsanmi est parvenu à réussir ce trop de réalisateurs semble recherché ; un film qui aura de l'impact dans son contenu, mais aussi dans sa manière de présenter les faits diverses qu'il s'inspire, ce qui semble être la tasse de thé de celui-ci. Bien que
The Forth Kind, manque un peu de ressort dans son dernier acte, le premier 60 minutes est vraiment captivant et souvent touchant dans ses moments de terreurs !
L'histoire raconte celle du Docteur Abigail Tyler, une psychologue qui pratique à Nome en Alaska. Après un évènement qui a chamboulé son existence, celle-ci veut reprendre sa vie en main et oublier le fameux drame. Sa vie ne sera que plus perturbée, quand plusieurs de ses patients sont victimes d'un grand manque de sommeil, celle-ci commence à se douter que quelque-chose ne tourne pas rond. Les patients rêvent tous d'une chouette avant de s'endormir, c'est bientôt la même vision qui hante Abigail, qui commence à aller mal. Le seul moyen pour comprendre le malaise des patients, semble être l'hypnose. Quand ils sont sous hypnose, ceux-ci ont des crises assez surprenantes qui semblent tous liés à une présence extra-terrestre. Quand viendra un autre évènement chamboulant dans sa vie, Abigail devra prendre contact avec les fameux êtres venus d'une autre galaxie !
Bien que sa base soit entièrement fictive (ma première ligne était une blague),
The Fouth Kind à l'air plus réaliste que certains films qui sont vraiment inspirés de faits vécus. Alternant entre témoignages, reportages et vrai film,
The Fouth Kind se permet toutes les libertés possibles, bien que certaines soient un peu grossières. Le film ne perd pas une seconde pour offrir les meilleurs moments de terreur, à la caméra amateur, popularisés par
The Blair Witch Project et
Paranormal Activity, mais contre toute attente,
The Fourth Kind n'arrive jamais à atteindre l'intensité ou l'ingéniosité de ses deux films. Bien que l'histoire soit très captivante,
Olatunde Osunsanmi cherche trop à abuser du faux-documentaire, mais avec trop de réalisme. Il cherche même à détruire la réalité et la fiction en se présentent lui-même dans des reportages, ou même pire, présenté
Milo Jovovich qui dit être une actrice qui joue Abigail Tyler, c'est beaucoup trop forcé à mon goût. Cette façon de procéder est peut-être utile pour rendre le tout réaliste, mais c'est aussi un peu trop exagéré pour permettre au film de l'être vraiment.
Outre, ces malheureux défauts, le réalisateur ne manque pas de ressource et toutes les scènes d'effrois sont terrifiantes. Tournées de façon alterner, avec des archives et en vrai film, celle-ci sont très bien orchestrées et provoquent souvent des sursauts. Bien que les scènes en vraie soient très surprenantes, ce sont les archives qui permettent de réellement embarqué dans ces scènes, surtout envers celle qui est sur l'affiche ! Frissons garanties ! Bien que sa réalisation soit un peu fatigante avec son alternance,
Olatunde Osunsanmi réussit quand même à rendre justice à son métrage et pendant de longs moments arrive à bien maîtrisé son montage, avec les scènes d'effrois qui méritent tous d'être mentionnée. Il est certain que
Milo Jovovich arrive à faire tenir le film sur ses épaules, mais c'est la vraie/fausse Abigali Tyler qui lui botte le derrière. Elle joue avec un naturel qui me donne encore des frissons, elle s'est vraiment préparée pour le rôle et cela paraît dans tous les sens du terme.
Les théories sur les extra-terrestres sont très expliquées et souvent on embarque vraiment. Par contre, l'intrigue semble très banale dans son ensemble, comme si rien de vraiment spéciale n'arrive à l'écran. De toute manière,
Osunsanmi ne semble pas avoir entièrement peaufiné son scénario, celui-ci à une trame narrative assez prévisible et offre des revirements un peu cheap. Par contre, il y a assez de substance pour permettre au film de terminer convenablement avec une finale assez triste et brusque. L'interview avant le générique fait clore le film avec encore plein de questions en tête, pas que le film soit incomplet, mais simplement de savoir encore plus sur le sujet aurait été judicieux. Malgré que les sur-explications soient redondantes, le réalisateur veut tellement être sûr qu'on comprenne qu'il en beurre épais, au point que le spectateur en est écœuré. Ce qui vient décourager certaines personnes pour atteindre la fin, qui semble un peu forcée à cause des interviews incessantes.
Au final,
The Fourth Kind est trop contradictoire dans son concept, le film veut être un film faux-documentaire, mais cherche trop à combattre son réel but. Ce qui fini par être fatigant et un peu long. Ça reste que le film est bon, mais pas suffisamment pour qu'on se souvienne longtemps de lui, c'est en réalité, un amuse-gueule en attendant le prochain film dans la même mode. Il reste que son côté réaliste donne de sérieux frissons et ne laisse pas indifférant. Il aurait simplement été judicieux d'être moins prétentieux dans la présentation et de mettre simplement un faux-documentaire et un vrai film ensemble !
NOTE: 12/20