Primeval

Michael Katleman est plus à l'aise dans les séries télévisées qu'au cinéma.
Il a participé à des séries telles que Smallville, Dark Angel et surtout Tru Calling.
Le voilà qu'il s'attaque à son premier long métrage, un film de commande, qui déambule sur les traces de films du même genre Lake Placid et Anaconda. Dans l'aventure il invite Dominic Purcell, également issu du petit écran (John Doe, Prison Break...). Alors est-ce que ce film surpasse ces prédécesseurs ?
Evidemment, non. Bien trop de dialogues, sans réels intérêts, comblent les meubles de ce métrage mais cependant le film n'est pas désagréable pour autant, juste dispensable au vu de toutes ces productions qui méritent amplement plus d'attention.
La bestiole du film n'apparaît pas énormément, ce qui est injuste car quand on s'attarde à ce style de film, c'est justement pour découvrir avec effroi, au moment assuré, ce monstre tant attendue et les effets numériques ne cassent pas des briques.
Par contre les paysages sont sublimes une pellicule qui accouche d'une photographie couleur or telle que le film Les Larmes du Soleil.

Primeval n'a en effet pas l'air ahurissant mais putain quelle affiche !!!